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145 millions d'euros pour le «serious games»

Nathalie Kosciuzko-Morizet dévoile les projets retenus par le gouvernement pour développer l’offre en matière de serious games. Une enveloppe de 145 millions d’euros a même été débloquée pour les 48 projets émanant principalement de PME/TPE.

Par définition, le jeu sérieux est une application informatique qui combine une intention sérieuse, de type pédagogique ou marketing avec des ressorts ludiques issus non seulement du jeu vidéo mais aussi de la simulation informatique. Pour Nathalie Kosciuzko-Morizet, ces applications rassemblent des approches « utiles pour se pencher sur les nouvelles technologies et les Telecoms. Un gros travail autour des autos-entrepreneurs a été fait en ce sens afin des les aider dans leurs différentes démarches ».

Toujours est-il que parmi les secteurs les plus utilisés en matière deserious games se révèlent être l’enseignement et la formation (19 % des cas), la médecine, puis les entreprises dans 11 % des cas. De même, certains jeux semblent surfer sur l’actualité.

Preuve en est, le projet Web 2.0 Leporello développé par la société Qobuz. Cet outil permettra de constituer une plate-forme collaborative en matière de musique en ligne, notamment les informations discographiques grand public et professionnelles. Son responsable, Yves Riesel explique : « Nous cherchons à panser les plaies des débats actuels autour de la loi Hadopi.Constituer une base de données discographiques afin d’avoir une partie vivante du patrimoine de la musique.» Une manière de développer des plate-formes légales pour diffuser du contenu musical en ligne, actuel fer de lance de la mission Zelnick, récemment mandatée par le gouvernement.

Les serious games ou applications Web 2.0 ayant des vocations professionnelles tentent donc de séduire à nouveau. Comme par exemple, le cas du jeu Serious IP, programme chargé de la sensibilisation à la protection des propriétés intellectuelles des PME.

De son côté, le secrétariat d’Etat chargé de la prospective et du développement de l’Economie numérique entend déjà préparer les nouveaux outils de l’année prochaine puisque la DGCIS (direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services), organe liée au projet ministériel, annonce qu’un suivi sera fait de l’évolution et de l’utilisation des jeux sélectionnés. Tous à vos manettes.

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