Accéder gratuitement au réseau WiFI public d’un parc, d’une gare ou d’un café n’est pas sans risque, une nouvelle analyse de Kaspersky Lab en témoigne. L’éditeur de solutions de sécurité dit avoir étudié des données provenant de 32 millions de hostpots WiFi publics dans le monde. Si 75,39 % des réseaux étudiés sont sécurisés (68,02 % utilisent le protocole WPA2 et 7,37 % le protocole WPA, pour WiFi Protected Access), 24,7 % n’utilisent pas du tout le chiffrement (21,96 %) ou uniquement le protocole WEP (Wired Equivalent Privacy) (2,66 %). Daté, ce dernier « n’est plus fiable du tout », puisque des hackers peuvent le briser en quelques minutes, souligne l’editeur dans un billet de blog.
La France fait partie des cinq pays qui ont le taux le plus élevé de points d’accès WiFi publics non sécurisés (40,14 %). Les États-Unis sont à peine mieux lotis (39,31 % de hotspots non sécurisés). L’Allemagne, en revanche, a le taux de hotspots WiFi publics sécurisés le plus élevé des pays d’Europe de l’Ouest (84,91 %), mais la couverture en points d’accès, outre-Rhin, est encore peu étendue.
Malgré tout, l’utilisation d’une connexion chiffrée n’est pas à l’abri du piratage (attaque par force brute…). Kaspersky Lab réitère donc ses recommandations à l’attention des utilisateurs de hotspots WiFi publics :
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