Le succès du Raspberry Pi semble s’accélérer. Au début de l’été, la Fondation Raspberry Pi annonçait que 3 millions de ses pico-ordinateurs avaient été écoulés. RS Components, l’un des deux distributeurs officiels du Pi (avec element14), indique aujourd’hui que le cap des 3,5 millions d’unités a été franchi.
Le grossiste précise d’ailleurs sur le site Digitimes que l’Asie (essentiellement Taïwan et la Chine) représente le plus gros marché pour le Pi, derrière l’Europe. À Taïwan, le Raspberry Pi serait particulièrement populaire dans les secteurs de la robotique et de l’embarqué. Un succès renforcé par la présentation de nouvelles offres en 2014 : le Compute Module, dédié spécifiquement aux industriels, et le Raspberry Pi Model B+, qui a été dévoilé cet été et devrait être la star de la rentrée.
Une réussite qui n’a pas manqué de susciter des convoitises. Nous avons ainsi vu apparaître des clones reprenant le format du Pi, comme le Banana Pi ou l’Hummingboard (voir « Le Raspberry Pi et la guerre des clones ») et d’autres reprenant la technologie du Pi dans de nouveaux formats, comme l’Odroid-W (voir « HardKernel livre un mini Raspberry Pi, pour créer des objets connectés »).
Malgré ces percées dans le secteur de l’électronique embarquée, il ne faut pas oublier que le Raspberry Pi est avant tout dédié au monde de l’éducation, où il doit permettre aux plus jeunes de découvrir l’informatique.
Dernier exemple en date, celui du Centre Informatique de Kuma, au Togo. Après l’ouverture en 2012 d’une première salle informatique équipée 25 PC fonctionnant sous Kubuntu, le centre à mis en place une seconde salle pourvue de 21 Raspberry Pi. De quoi doubler sa capacité d’accueil à bon compte, ce pico-ordinateur étant particulièrement accessible, mais également bien pourvu en logiciels (voir à ce propos notre article de fond « Linux, Java, Mathematica : focus sur l’offre logicielle du Raspberry Pi »).
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