Pour gérer vos consentements :
Categories: Cloud

400 suppressions d'emplois chez Alcatel-Lucent France

Le couperet est donc tombé. Alcatel-Lucent a détaillé son deuxième plan social annoncé en octobre dernier. L’équipementier supprimera 400 emplois en France dont 250 sur le site de Vélizy (Yvelines).

Dans le détail, 50 postes doivent disparaître à Ormes (Loiret), 40 à Villarceaux (Essonne), 30 à Lannion (Côtes d’Armor), 25 à Orvault (Loire-Atlantique) et 25 à Eu (Seine-Maritime). Une intersyndicale appelle d’ores et déjà les salariés à des rassemblements lundi sur les différents sites, a précisé à l’AFP le secrétaire (CFDT) du CCE de la filiale, Christian Le Bouhart.

C’est un peu moins que prévu : les syndicats tablaient sur 500 à 800 suppressions de postes.

Il ajoute dans un communiqué que cette décision n’entraînera pas de fermeture de sites en France. Ce nouveau plan sera basé sur des départs volontaires et des solutions de mobilité interne seront proposées aux salariés.

Rappelons qu’en octobre, après la publications de résultats catastrophiques, le groupe annonçait la suppression de 4.000 postes supplémentaires. Le groupe franco-américain entend économiser 400 millions d’euros supplémentaires d’ici à 2009. Ils viendront s’ajouter aux 1,7 milliard prévus en février en dernier. Juste après la fusion, Alcatel-Lucent supprimait 12.500 emplois dont 1.468 pour la France.

Difficultés du marché ? Peut-être. Mais pour beaucoup d’observateurs, ce sont surtout les conditions de la fusion des deux géants français et américains qui seraient en cause.

En effet, chez Alcatel-Lucent, où la fusion de 2005 s’est avérée beaucoup plus lourde et plus lente que prévue, le cours de l’action n’a cessé de déraper malgré de lourdes restructurations. En 2007, le titre a perdu plus de la moitié de sa valeur: -54%. De quoi décourager un peu plus les petits actionnaires à qui on avait promis des merveilles suite au rapprochement de ces deux géants.

Aujourd’hui, le groupe ne pèse plus que 11 milliards d’euros en Bourse, contre 28 milliards lorsqu’ils annonçaient leur intention de se marier…

Mais jusqu’à présent, Patricia Russo, directrice générale du groupe, n’a jamais voulu remettre en cause le rapprochement, ni son management… Par contre, tailler dans le vif reste une option envisageable…

Rappelons qu’en août dernier, le numéro 2 exécutif du groupe et un ex bras droit de Serge Tchuruk sont partis. Il y a quelques jours, c’est Jean-Christophe Giroux, qui annonçait son départ de la direction de la filiale française de l’équipementier.

Cette journée est décidément noire pour les équipementiers télécoms puisque Ericsson a annoncé la suppression de 4.000 postes…

Recent Posts

Pour son premier LLM codeur ouvert, Mistral AI choisit une architecture alternative

Pour développer une version 7B de son modèle Codestral, Mistral AI n'a pas utilisé de…

3 heures ago

Microsoft x Inflection AI : l’autorité de la concurrence britannique lance son enquête

L’Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) britannique ouvre une enquête sur les conditions…

5 heures ago

Thomas Gourand, nouveau Directeur Général de Snowflake en France

Thomas Gourand est nommé Directeur Général pour la France. Il est chargé du développement de…

7 heures ago

Accord Microsoft-CISPE : comment Google a tenté la dissuasion

Pour dissuader le CISPE d'un accord avec Microsoft, Google aurait mis près de 500 M€…

7 heures ago

Vers des mises à jour cumulatives intermédiaires pour Windows

Pour réduire la taille des mises à jour de Windows, Microsoft va mettre en place…

8 heures ago

RH, finances, stratégie… Les complexités de la Dinum

De l'organisation administrative à la construction budgétaire, la Cour des comptes pointe le fonctionnement complexe…

1 jour ago