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L’Agence nationale des fréquences (Anfr) a livré, lundi 9 septembre, son décompte des antennes mobiles en France. Celui du parc de la 4G, moteur du secteur, retient particulièrement notre attention.
Un parc qui a connu une forte expansion durant l’été. Particulièrement sur les sites supportant les bandes de fréquences en 800 MHz et ayant reçu une autorisation d’exploitation de l’Agence. Au 1er septembre, ils s’élèvent à 1272 (+120% en un mois). Sur ce point, c’est SFR qui emporte le morceau avec 832 sites autorisés, soit 2,3 fois plus qu’au 1er août.
Certes, le 800 MHz est bien en retrait des 5 382 antennes consacrées aux 2600 MHz sur lesquels les opérateurs ont donné la priorité des déploiements. Notamment Orange qui s’impose dans le domaine avec 2 245 autorisations.
Notons que Bouygues Telecom a reçu l’autorisation d’ouvrir 3 353 sites (+37% sur le mois) pour exploiter la 4G dans la bande des 1800 MHz (en plus des 800 et 2600 MHz) dans le cadre du refarming de son réseau 2G.
De son côté, Free Mobile voit son parc LTE « autorisé » passer de 1094 au 1er août à 1158 en septembre. Une faible croissance de +6% qui apparaît comme en décalage avec sa stratégie très haut débit.
Dans le document de présentation édité en direction des investisseurs lors de la publication de ses résultats trimestriels, Iliad mettait l’accent sur le très haut débit. « La 4G est la première des priorités », peut-on y lire. Le groupe de Xavier Niel y rappelle que les sites 3G, équipés par Nokia Solutions and Networks (NSN), sont d’ores et déjà compatibles 4G. Ensuite, l’opérateur dispose de 20 MHz de largeur de bande en 2600 MHz, comme Orange, qui lui permettront donc potentiellement d’offrir des services à 150 Mbit/s.
Par ailleurs, Free Mobile laisse entendre qu’il bénéficiera, au même titre que Bouygues Telecom, du refarming des 1800 MHz pour exploiter la 4G. L’opérateur en a-t-il fait la demande auprès du gendarme des télécoms, l’Arcep ? Nous n’avons pas eu de retour sur ce point à notre demande auprès de l’opérateur. Enfin, Free espère profiter de l’attribution probable en 2015 de la bande des fréquences 700 MHz pour étoffer sa future capacité très haut débit alors qu’il a raté les enchères sur le 800 MHz.
En attendant, Free laisse ses concurrents évangéliser la 4G auprès du grand public. Du coup, il s’inscrit comme l’opérateur disposant du plus petit parc 4G exploitable (et exploiter) avec un huitième environ des 8 825 antennes LTE autorisées pour 2 958 en service à ce jour.
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