Debian Linux abandonnerait les mainframes
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Cela va considérablement réduire la coordination des architectures nécessaire pour tester, nous laisser plus de liberté pour les versions, et (c'est à souhaiter) nous permettre de réduire le cycle des versions de l'ordre de 12 à 18 mois« . Par ces mots glissés sur une mailing list, Steve Langasek, release manager de Debian, éditeur d'une des distributions Linux les plus reconnues, a lancé le projet de réduire les plateformes sur lesquelles Debian développe. Concrètement, Debian propose de réduire ses développements à quatre plates-formes : Intel x86, AMD64, PowerPC et IA-64. Les grands absents sont donc Sparc de Sun, IBM S/390, mais aussi ARM, MIPS, et PA-Risc. Une première surprise provient de Sun, qui contribue à Debian en tant que partenaire, et dont Niagara, le prochain Sparc, est développé par l'équipe de Les Kohn sous? Debian ! Mais la plus grosse surprise provient de l'absence de l'architecture Itanium d'Intel. Demi surprise, en réalité, en 2004, selon les analystes, auraient été livrés entre 26.005 et 33.623 serveurs Itanium. « La vérité c'est que de maintenir en l'état des versions pour onze architectures représente une source majeur de travail pour toutes nos équipes release, design et noyau, ainsi que pour les équipes d'administration et de sécurité« . « Les bénéfices du maintient de versions stables pour toutes ces architectures ne sont pas non plus très clairs, car elles ne sont pas toutes utilisées par les communautés« . Face aux premières réactions qui se multiplient, Steve McIntyre de Debian a du intervenir pour rappeler qu'il s'agit de lancer un débat autour d'une proposition faite aux développeurs, et non d'une décision concrète.
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