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EMC accusé de corruption dans des appels d'offres publics

Une plainte a été déposée contre le numéro un mondial du stockage

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EMC accusé de corruption dans des appels d'offres publics

EMC a-t-il franchi la ligne jaune dans sa volonté de remporter des contrats avec l'administration américaine ? C'est l'avis de Norman Rille et Neal Roberts qui viennent de déposer une plainte contre le numéro un du stockage devant une cour de Little Rock, dans l'Arkansas, au nom des Etats-Unis. Le département de la Justice (DoJ) leur a emboité le pas.

Le DoJ accuse donc EMC d'avoir fourni de fausses déclarations aux Etats-Unis pour des services et produits informatiques dans de nombreux contrats gouvernementaux, de la fin des années 1990 jusqu'à présent. Par ailleurs, le fabricant est suspecté d'avoir versé de l'argent ou offert des objets de valeur à un certain nombre de consultants et partenaires provoquant des conflits d'intérêts.

Enfin, l'Etat accuse également EMC de fausses déclarations sur ses pratiques commerciales afin d'obtenir des prix plus élevés sur ses contrats « et ainsi de faire payer trop cher aux agences fédérales qui achetaient des produits et services à EMC ».

Ce n'est pas la première fois qu'un géant IT est accusé de corruption dans le cadre de marchés publics. En avril 2008, IBM est soupçonné de pratiques douteuses envers les fonctionnaires de l'US Environmental Protection Agency (EPA), l'agence américaine de protection de l'environnement, lors d'un appel d'offres de 80 millions de dollars.

Big Blue est même interdit de contrats fédéraux pendant quelques temps, et une enquête est ouverte. Pour briser cette interdiction, IBM doit montrer sa bonne volonté : cinq salariés impliqués sont immédiatement limogés.

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