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En 2012, l'univers comptera cinq fois plus d'informations numériques qu'aujourd'hui

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

Selon IDC, la masse d'informations numériques double tous les 18 mois. De nouveaux moyens devront être mis en oeuvre pour gérer et sécuriser ces volumes de données. EMC est sur les rangs.

En 2012, 5 fois plus d'informations circuleront sur les réseaux informatiques qu'en 2008. Selon John Gantz, directeur d'études chez IDC, « contrairement à une idée reçue, malgré la détérioration de l'économie fin 2008, le rythme de croissance des informations numériques créées et transmises via Internet, les réseaux téléphoniques et sur les ondes s'est encore accéléré« .

En 2008, près de 3,9 trilliards* de bits ont été générés, selon la troisième édition du rapport As the Economy Contracts, the Digital Universe Expands réalisé par IDC et sponsorisé par le numéro 1 du stockage EMC. Soit 3 % de plus que les précédentes prévisions d'IDC. Le cabinet d'étude estime que la taille de « l'univers numérique » (la masse d'informations qui circule sur les réseaux numériques) va doubler tous les 18 mois. « En 2012, l'humanité devrait ainsi créer cinq fois plus d'informations numériques qu'en 2008 », note EMC.

Selon IDC, les milliards d'octets générés en 2008 correspondent à 237 milliards de livres électroniques Amazon Kindle chargés au maximum, 4,8 billiards (1015) de transactions bancaires en ligne, 3 billiards de flux Twitter, 162 billions (1012) de photos numériques, 30 milliards d'Apple iPod Touch chargés au maximum et 19 milliards de DVD Blu-ray remplis au maximum.

Les 4 ans à venir vont encore décupler les capacités de générer de l'information. IDC attend 600 nouveaux millions d'internaute s, dont un tiers d'usagers de téléphones mobiles, 3,6 fois plus de nouveaux appareils IT non traditionnels (puces RFID, capteurs intelligents, GPS, compteurs sans fil.) sans oublier l'activisme des utilisateurs qui, à coup d'e-mail, de messagerie instantanées et de réseaux sociaux, vont multiplier par huit leurs interactions.

Autant dire qu'il faudra inventer de nouveaux moyens pour traiter efficacement cette quantité exponentielle d'informations. Notamment pour les sécuriser. Les 30 % d'informations sensibles à protéger aujourd'hui devraient s'élever à 45 % en 2012. Quant à celles soumises aux mises en conformités des différentes législations, elles passeront elles-aussi de 25 % en 2008 à 35 % en 2012.

« Ceux qui veulent tourner la croissance de l'information à leur avantage sont en quête de moyens nouveaux et créatifs pour gérer, sécuriser et protéger des volumétries qui augmentent toujours plus rapidement », analyse Joe Tucci, p-dg d'EMC. Nouveaux moyens que, n'en doutons pas, EMC sera parmi les premiers à proposer.

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