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Etude : budgets IT en baisse mais l'innovation est préservée

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

Selon une étude commanditée par Aastra à NetMediaEurope (éditeur de Silicon.fr), la pression sur les budgets IT reste forte, notamment dans le secteur public. Mais certains investissements sont préservés

Le constat est là : 39% des DSI du secteur du privé n'ont pas le choix: leurs dépenses IT devront diminuer en 2013. C'est encore plus criant dans le secteur public : 58% sont préparés à orchestrer des coupes dans leurs budgets IT. C'est ce que révèle une étude, réalisée en France début 2013 auprès de 150 responsables informatiques d'entreprises de 100 à 5 000 salariés. Etude réalisée par NetMediaEurope (éditeur de Silicon.fr notamment) pour le compte du fournisseur de solutions de communications Aastra.

Globalement, les grandes entreprises (500 salariés et plus) se montrent plus optimistes que les PME : 25% des moyennes et grandes structures envisagent d'augmenter leurs dépenses, alors que seulement 12% des PME l'évoquent.  Et 43 à 48% des entreprises, toutes tailles confondues, se préparent à couper dans leur budget IT.

Si la contraction des dépenses apparaît plus forte sur les petites entreprises, tous les projets ne sont pas, pour autant, mis à l'arrêt. Ainsi, dans une majorité d'entreprises, les applications métier verticales et le collaboratif seraient épargnés.

Les investissements qui restent privilégiés

En 2013, 21% des entreprises de plus de 500 salariés vont augmenter leurs dépenses dans l'infrastructure, mais 27% vont les diminuer. Dans les applications, elles sont 23% à augmenter les investissements, et seulement 12% à les réduire.

La grande majorité des DSI parvient à sauver leurs budgets IT dans ces domaines : 65% mettent en avant les applications et 52% l'infrastructure.  S'agissant du poste «  innovation « , 60% des DSI maintiennent leur budget, mais près de 30% se préparent à faire des coupes. 

Dans les PME (moins de 100 salariés), là aussi, le poste innovation est sacrifié, pour 28% des DSI. En revanche, sur les autres postes IT, globalement, pour 67 à 77% des DSI, les investissements sont maintenus par rapport à 2012.

 

L'étude montre également que le stockage, la sauvegarde et l'archivage arrivent en tête des technologies qui représenteront la plus grosse dépense IT pour les entreprises en 2013.  Les entreprises vont aussi beaucoup investir dans la sécurité des data et des réseaux (accès, antivirus, chiffrement.) mais également dans la continuité de service. Ces postes arrivent respectivement au 2e et 3e rang des technologies les plus fréquemment citées comme principales sources de dépenses, devant les solutions métiers & ERP.

Par ailleurs, l'étude fait ressortir les projets où les investissements vont le plus augmenter en 2013. Ce sont notamment:

  • la VDI ou le client léger (surtout dans le secteur public),
  • la téléphonie sur IP (là aussi dans le secteur public, les collectivités mais aussi dans les grandes entreprises),
  • les applications verticales, les ERP, le collaboratif et le décisionnel
  • les développements et projets d'intégration systèmes, y compris la maintenance applicative.
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    Des relais de croissance subsistent

    «Le point rassurant est que des relais de croissance subsistent malgré des réductions budgétaires ici ou là», observe Jean-Denis Garo, directeur marketing support d'Aastra France, fournisseur de solutions de ToIP et communications unifiées.

    Ainsi, le poste réseau et télécoms s'en sort plutôt bien. On note que 25% des grandes entreprises veulent y investir prioritairement avant les postes de travail et les serveurs.  Les dépenses se concentrent sur la ToIP, dans les grandes entreprises et collectivités ou grandes administrations (37%) et, dans une moindre mesure, dans les PME (20%).

    De façon logique, les communications unifiées et le collaboratif sont au coeur de nombreux projets -ou y reviennent. Le partage et la gestion de documents, la visio-conférence et la messagerie unifiée se positionnent également en tête. « Ces solutions se démocratisent. La visio-conférence arrive sur les postes de travail, y compris dans les petites structures », commente Jean-Denis Garo.

    La visioconférence sur ordinateur totalise 14% d'intentions d'équipement dans les grandes entreprises et 12% dans les PME.

    « Il y a toujours plus d'acteurs sur ce créneau des communications unifiées, plus d'opérateurs.  On note aussi l'émergence des 'trunks SIP' et des terminaux SIP, ainsi que des offres Centrex comme celle de Keyyo dans les structures moyennes, voire dans les plus grandes », observe Jean-Denis Garo, qui constate aussi « une intégration des outils collaboratifs et une valorisation des contenus multimédias ».

    En conclusion, Thierry Hamelin, responsable de l'étude, note de façon optimiste que, si l'on ne peut pas nier une contraction de certaines dépenses IT,  « des réajustements à la hausse restent possibles en cours d'année - en fonction des performances commerciales ».

    Voir aussi
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