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IBM propose développements et tests sur son 'cloud' public, avec Red Hat

L'offre de 'cloud computing' prend forme chez IBM, même s'il s'agit de la continuation de services managés et d'hébergement

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IBM propose développements et tests sur son 'cloud' public, avec Red Hat

Tout le monde s'y met. Et IBM ne pouvait pas être en reste. A tout nouveau concept, nouveau 'business'. Ce 16 mars, IBM a présenté une série d'outils et la mise à disposition de ressources pour permettre à ses partenaires (intégrateurs, sociétés de services.) et à ses clients (sociétés ou administrations.) d'avoir accès aux ressources d'IBM, rebaptisées « cloud de test et de développement« .

Selon IBM, une entreprise, en moyenne, dédie environ 50% de son infrastructure technologique à des développements et à des tests, mais en général, 90% de ces ressources en réserve restent inutilisées.

D'où la justification de services dits de 'cloud computing', qui, toujours selon IBM, permettraient de réduire de 50% les coûts IT, tout en améliorant la qualité et en réduisant les délais en mise en oeuvre (des nouvelles applications ou nouveaux projets informatiques).

Le programme d'IBM s'appelle Smart Business Development & Test on the IBM Cloud'

C'est une « approche 'enterprise-friendly' vers le 'cloud' qui permet de « compléter les 'datacenters' et les ressources existantes chez les clients« .

Parmi ses références clients, IBM cite PayPal, le service de paiement en ligne américain, qui envisage d'offrir du paiement en ligne à partir de téléphones mobiles.

Parmi les partenaires de son « écosystème » en la matière, IBM cite RightScale et Kaavo capables de fournir des ressources pour le déploiement d'applications sur le 'cloud'; Navajo Systems pour la sécurité; Silanis pour la gestion des signatures électroniques.

IBM cite également Aviarc, Wavemaker et Corent pour le développement d'applications ; VMLogix pour le test manuel, fonctionnel et la compatibility; Soasta CloudTest pour délivrer des « charges de traitement et de test » (load & performance testing). Tout ceci aux Etats-Unis, semble-t-il.

En outre, les services IBM Business Partner et IBM Software proposent des partenaires de « bêta » services comme Trinity Software, qui travaillent avec des administrations fédérales et des clients « confrontés à des scénarios complexes de gestion des ressources IT« .

L'offre logicielle Rational d'IBM apporte des « services pour le 'cloud computing' qui peuvent être internes ou externes, et étendus à la demande (.). »

C'est nouveau, donc il s'agit de « Rational Software Delivery Services for Cloud Computing v1.0« , qui comprend un ensemble de « produits leaders »

IBM annonce également le lancement de la mise en ligne d'un nouveau centre de ressources 'cloud computing' sur le portail IBM DevelopperWorks, qui recenserait 8 millions de développeurs, professionnels IT et étudiants du monde entier et qui constituerait « un point d'entrée unique pour les environnements de test et de production du 'cloud computing'.

Ce site, incluant des articles, des vidéos, des forums et 'blogs', des ateliers virtuels, donne accès, gratuitement, à certains logiciels utiles à des développeurs, dans ce domaine.

Pour 2010, IBM prévoit une série d'ateliers de 'cloud computing' dans ses 40 centres d'innovation à l'intention de ses partenaires intégateurs ou « ISV ».

Enfin, IBM propose trois « modèles souples » pour la mise à disposition de ces services:

- IBM Smart Business Development & Test Cloud: un service de 'cloud' privé, installé derrière le « parefeu » du client, construit et managé par IBM (utilisant 'Rational Software Delivery Services for Cloud Computing').

- IBM Smart Business Development & Test on the IBM Cloud: offre hébergée sur le « nuage » d'IBM

- IBM CloudBurst : une offre pour les développements et les tests, un ensemble préintégré de hardware, de stockage, de virtualisation et de réseau (.) WebSphere CloudBurst en fait partie; c'est une 'appliance hardware' qui fournit et gère rapidement des produits de 'middleware', délivrées comme « images virtuelles vers le cloud privé sous la forme de modèles (patterns) réutilisables et adaptables par les clients« .

Sur la plate-forme de virtualisation de Red Hat

Un autre communiqué (de source Red Hat), également daté de ce 16 mars, précise qu'IBM a choisi l »hyperviseur » Enterprise virtualization de Red Hat, comme plate-forme pour ces nouveaux services de développement et de test du 'cloud computing', une offre rendue disponible par l'éditeur Linux depuis novembre 2009.

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