IPswitch WhatUpGold: une solution de surveillance réseau riche de sa modularité
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
WhatUpGold 15 s'enrichit d'une nouvelle ergonomie et gagne en puissance. De nouveaux modules accélèrent la flexibilité de cette solution autonome de gestion réseau.
L'éditeur américain IPswitch annonce la version 15 de sa solution WhatUpGold. WUG offre une panoplie d'outils de gestion et surveillance d'activité réseau d'entreprise. A la différence des solutions propriétaires (HP OpenView, IBM Tivoli, etc.), la solution agnostique par définition s'intègre parfaitement aux environnements réseaux hétérogènes. L'ensemble est piloté depuis une interface web unique ce qui en facilite le contrôle.
Les autres points forts ne manquent pas : découverte des adresses IP (PC, imprimantes, routeurs. tous type d'appareils connectés au réseau), cartographie du réseau, monitoring, alertes automatiques et éditions de rapports. Ne nécessitant aucun agent à déployer sur les terminaux, WUG s'appuie sur les standards SNMP (Simple Network Management Protocol) et WMI (Windows Management Instrumentation), et pourra être personnalisé à partir de scripts (Javascript) pour répondre aux besoins particuliers. L'implémentation de la solution se fait directement sur un serveur Windows, ou sur machine virtuelle, ou encore depuis une appliance.
Six plugins pour répondre à la particularité des besoins
Depuis la version 14, WUG 15 s'enrichit d'une nouvelle ergonomie (qui vient se doter d'un bandeau contextuel), une optimisation des performances (de 4 à 10 fois selon la configuration du réseau en place) qui monte la puissance de traitement jusqu'à 3 millions de flux par seconde, ainsi que l'introduction de la couche 2 pour la cartographie du réseau. Notons également la possibilité de chiffrer les données (protocole FIPS 140-2), l'intégration des conditions de mise en conformité (Sarbanes Oxley.), le support des groupes sécurisés (Active Directory, IIS) ou encore des fonctions de reporting plus flexibles avec remontée des qualités selon des seuils de mesures et/ou de sondages auprès des utilisateurs.
La force de WUG tient aussi dans l'enrichissement qu'apportent les plugins à la console de supervision. Six sont aujourd'hui proposés dont le récent WhatUpVirtual qui assure la gestion dynamique des serveurs et machines virtuelles sous VMware en se branchant sur les API du numéro 1 de la virtualisation. Des versions pour Windows Server 2008 R2/Hyper-V et Citrix XenServer sont prévues pour 2012. WhatsConnected affine la détection des ressources logicielles et matérielles en référençant l'adresse MAC et facilite ainsi l'inventaire du réseau et la surveillance des connexion/déconnexion. Soulignons également WhatConfigured (centralise l'historique des configurations avec possibilité de revenir à un état antérieur en cas d'instabilité) sans oublier l'indispensable FlowMonitor qui assure la surveillance de la bande passante et du trafic des applications afin d'offrir une surveillance en temps réel accru de l'activité.
Une offre tarifaire concurrentielle
Des versions autonomes de ces extensions offre une modularité qui permet de répondre à des besoins limités et spécifiques et ainsi toucher de nouveaux clients. C'est notamment le cas des modules WhatsConnected, pour assurer un inventaire rapide du parc informatique ainsi que la traçabilité des activités réseau, et WhatsConfigured.
Une modularité qui distingue WUG des offres propriétaires. De même, la solution peut être personnalisée afin de répondre à des besoins applicatifs. Ainsi, une mairie pourra l'utiliser pour dresser la carte de ses caméras de surveillance et vérifier leur disponibilité. Thales l'exploite notamment dans le cadre de la vérification des différents points de fonctionnement des avions. WUG peut même être utilisé pour assurer la disponibilité des pages web d'un serveur.
IPswitch met également en avant son offre tarifaire face aux solutions propriétaires. Les prix démarrent à 1244 euros (hors taxes) pour 25 appareils (ou adresses IP) à «monitorer» pour WUG et 1166 euros par plugin (à partir de 5 appareils). Les prix sont dégressifs en volume avec une offre illimitée à 16.000 euros. Outre une offre tarifaire agressive, IPswitch met en valeur la simplicité de déploiement et d'usage en opposition aux solutions open source, au premier rang desquelles Nagios, qui nécessitent, selon l'entreprise basée à Lexigton (Massachussetts), des interventions de configuration fines face aux éléments du réseau.
Localisation de la solution
Une stratégie qui lui réussit plutôt bien. En quatre ans (2006-2010), IPswitch a multiplié par près de 5 son chiffre d'affaires (468 % exactement) pour atteindre 50 millions de dollars en 2010 (dont la partie réseau représente 60 % des revenus). Implanté dans une soixantaine de pays, l'éditeur assure la gestion (indirecte) de 100.000 réseaux, avec 10 millions d'appareils «monitorés» pour 500.000 à 1 million d'utilisateurs.
Une conquête qui passe notamment par la localisation des solutions (en 7 langues dont le français) et sites web. « Pour facilité la prise en main auprès d'utilisateurs non administrateurs », justifie Yannick Hello, directeur commercial pour la zone EMEA (dont la France représente 30 % du chiffre d'affaires). Ce qui permet à IPswitch de toucher les PME (la solution est déployée auprès d'administrations territoriales, Conseils régionaux, pompiers, centres hospitaliers.) comme des grands comptes. En France, IPswitch compte notamment EDF, Sanofi, Alsthom ou Novartis parmi ses clients.