La police new-yorkaise collecte les vidéos des passants
Publié par La rédaction le - mis à jour à
A New York, les policiers s'équipent pour recevoir des photos et vidéos de potentiels malfaiteurs, prises par les passants. Des images qui les mettent aussi en cause
Le signalement à la police se modernise. A New York, les policiers et les fonctionnaires peuvent recevoir des photos ou des vidéos de citoyens qui se trouvent confrontés à des situations anormales, qu'il s'agisse d'un crime à un acte de vandalisme. C'est ce que rapporte le site internet du New York Timesdu 10 septembre.
Pour envoyer ses photos ou ses vidéos, explique le journal, il suffit d'appeler le 911, le numéro d'urgence déjà bien connu des New-Yorkais.
Là, le citoyen qui souhaite envoyer une photo ou une vidéo sera dirigé par l'opérateur vers un service spécial. Il peut envoyer ses données depuis un téléphone ou un ordinateur. Techniquement, le projet n'aurait demandé que des upgrades des logiciels des ordinateurs, d'après le maire de la ville. Ce dernier souhaite également équiper les patrouilles, de manière à ce que le central de police puisse lui envoyer des images.
La hache et la caméra Les vidéos des passants jouent en effet un rôle de plus en plus important pour résoudre des affaires policières. Actuellement, par exemple, un policier fait par exemple l'objet d'une enquête : un touriste l'a photographié entrain de bousculer un vélo durant une manifestation cycliste à Times square. Or, c'était le cycliste qui avait été accusé de tentative d'agression.
« C'est une nouvelle pièce de notre partenariat avec le public » a expliqué Mr. Kelly, un représentant de la police à la presse, rapporte également le quotidien. Ce à quoi le maire a ajouté : « si un gros balourd fonce sur vous, une hache à la main, je suggère que vous n'essayez pas de sortir votre appareil photo pour le photographier. Il faut garder son bon sens". Le système ne garantit en effet pas que la police soit là en temps réel. Il pourra en revanche contribuer à réequilibrer les rapports entre citoyens et forces de l'ordre, en cas de doute sur l'action de ces dernières.