Le mobile, déclaré ?ennemi public' dans un village canadien
Le téléphone portable, outil moderne par excellence ne serait pas apprécié de tous. La moitié des habitants d'un village de Colombie-Britannique, au Canada, font barrage à l'arrivée du 'maudit cellulaire' dans leur contrée.
En fait, une partie des habitants s'oppose à l'installation d'une antenne GSM, annonciatrice du lancement d'un service de téléphonie mobile. Les opposants y voient une menace à leur mode de vie qui semble s'être figé au siècle dernier..
« Les gens viennent à New Denver parce qu'on s'y sent comme si on vivait il y a 50 ans, et nous perdrions cela avec les téléphones cellulaires. Nos adolescents commenceraient à les utiliser« , s'inquiète Julia Greenlaw, présidente du groupe opposé aux portables.
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Pour certains, en plus de la relative atteinte à leur mode de vie, le téléphone mobile est susceptible de causer des troubles de santé.
Une thèse que réfute évidemment la porte-parole de l'opérateur Telus, Shawn Hall. Selon elle, le niveau de radiations issu d'une antenne ne présente aucun danger pour l'organisme. La porte-parole s'appuie également sur des recommandations émises par « certains des plus grands experts mondiaux » .
« Ils ont déterminé un niveau [de radiation] qu'ils jugent sécuritaire (?) qui représente le signal maximum que nous pouvons émettre » précise Shawn Hall.
Malgré les arguments avancés par l'opérateur, les habitants refusent de s'en laisser conter. Ils ont transmis leurs pétitions aux politiciens locaux et provinciaux.
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