Les centres d'appels pirateraient en masse
On le sait, l'utliisation illégale de logiciels est un sport national dans les entreprises françaises. Selon la BSA (Business Software Alliance) qui réunit la plupart des géants du logiciels, et qui lutte contre le piratage, le taux de piratage en France atteindrait 45% (en 2006).
Mais malgré les menaces, les sanctions et les dispositifs de délation (sic), certains secteurs semblent ne pas savoir ce que le mot licence veut dire. C'est le cas des centres d'appels. Selon la BSA, les plates-formes de ce type contrôlées l'année dernière pirateraient en moyenne 97% des logiciels installés.
Le chiffre est énorme mais il est à relativiser. L'association n'a contrôlé que 570 postes sur des centres d'appels de la région parisienne et de Picardie pour parvenir à ce résultat. Difficile alors de faire une généralité.
Ce qui n'empêche pas l'association de lancer des procédures qui ont abouti, selon elle, à un versement moyen de 93.000 euros à ses éditeurs membres.
« Nous nous félicitons des résultats de cette opération. Les chefs d'entreprises doivent réellement prendre conscience des risques encourus en cas de piratage et des conséquences qu'il engendre, tant en terme financier que judiciaire », commente Natacha Jollet-David, porte-parole de BSA France.
« En plus de s'exposer à des actions légales et à des amendes, les entreprises utilisant des logiciels sans licences font également courir des risques en termes de sécurité informatique et de performance à leurs partenaires et clients. L'utilisation d'une copie illégale de logiciel entraîne en effet une baisse de la qualité de l'application et de nombreux risques d'introduction de virus. De plus, les entreprises utilisant illégalement des logiciels ne peuvent pas avoir accès aux mises à jour, au support technique, ni aux formations proposés par les éditeurs », souligne l'association.
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