Microsoft signe un nouveau pacte avec Autodesk
Publié par La rédaction le - mis à jour à
Les deux éditeurs ont signé un pacte de libre accès à leurs brevets sur la gestion des données, la collaboration, les effets digitaux, la gestion des droits numériques, la gestion de projet, le design et les services en location
C'est la nouvelle stratégie de Microsoft, qui tente de fidéliser les éditeurs autour de ses environnements afin de contrer Linux.
Après Cisco, SAP et Siemens, voici venu le tour d'Autodesk pour signer un accord croisé avec Microsoft afin d'ouvrir et de partager leurs brevets. Et ce n'est pas terminé! Microsoft compte signer encore une trentaine d'accords de ce type dans les cinq prochaines années. « Ce n'est qu'une partie de l'effort sympa que nous allons continuer de mener« , a confirmé David Kaefer, directeur des licences de propriété intellectuelle chez Microsoft. Il aura fallu six mois pour finaliser les négociations avec Autodesk, ce qui semble assez court ! Il faut généralement deux ans pour aboutir à un accord de partage de brevets, mais les relations anciennes entre Brad Smith, l'homme de loi de Microsoft, et Marcia Sterling, la comptable d'Autodesk, ont semble-t-il aidé à rapprocher les deux groupes. Les brevets de Microsoft sont nombreux, et ont représenté un budget de 1,5 milliard de dollars uniquement pour l'année 2003. Leur exploitation compense largement ce coût, et Microsoft pourrait être beaucoup plus agressif dans cette valorisation. Pourrait, car cela renforcerait la position proche du monopole de l'éditeur sur de nombreux marchés, mais cela nuirait à son image. Microsoft a donc choisi la voie des accords croisés, une voie plus longue mais qui au final lui garantit de maintenir la position de Windows et de ses environnements chez des acteurs majeurs. « Cela représente une étape positive en terme d'éditeurs de logiciels qui évoluent ensemble et coopèrent plutôt que d'exploiter leurs licences afin de ralentir les autres et de les mettre à terre » a confirmé Scott Borduin, CEO d'Autodesk.