Mounir Mahjoubi part du CNNum pour soutenir Emmanuel Macron
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
Le président du CNNum, Mounir Majhoubi, quitte ses fonctions pour rejoindre la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron.
Mounir Mahjoubi quitte la présidence du Conseil national du numérique pour rejoindre le mouvement politique En Marche d'Emmanuel Macron.
Il a expliqué sa démarche dans une contribution sur Medium, tout en effectuant un court bilan (un an) aux commandes de l'instance consultative chargée d'éclairer les pouvoirs publics sur les questions relatives au numérique.
« Je m'engage aujourd'hui pleinement auprès d'Emmanuel Macron. Il est selon moi le seul capable de créer les conditions d'une véritable transformation de la France », assure le président démissionnaire.
Mounir Mahjoubi devrait superviser la campagne numérique du candidat pour l'élection présidentielle, indique ITespresso. Hier, l'instigateur du mouvement En Marche l'a remercié hier par Twitter.
Une campagne présidentielle dont il connaît les rouages numériques. En 2012, il avait élaboré la campagne web de François Hollande.
Un acteur engagé dans le numérique
En février 2016, Mounir Mahjoubi avait succédé à Benoît Thieulin à la présidence du CNNuum. Lors de son mandat écourté, il a porté des thèmes comme la transformation numérique de l'enseignement supérieur, celle des TPE-PME et l'inclusion numérique.
Il a également pris des initiatives plus audacieuses sur des sujets d'actualité liés à la sécurité et la protection de la confidentialité à l'ère numérique comme le fichier TES du ministère de l'Intérieur qui vise à intégrer la gestion des passeports biométriques et celle aux cartes d'identités mais aussi la question du chiffrement des applications sur fond de lutte anti-terrorisme.
Mounir Mahjoubi s'était également distingué fin février 2016 lors du passage à Paris de Sundar Pichai avec une question de fond posée au dirigeant de Google sur un ton diplomatique : « Google a-t-il une réflexion sur la manière dont la valeur que vous générez pourrait être redistribuée au niveau plus local, spécifiquement en termes de taxes ? »
Une interpellation courtoise qui lui avait valu une salve d'applaudissement dans l'auditorium de SciencesPo.
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