RFID: un touche-à-tout teste un implant humain, à la mode 'piercing'
Un certain Mikey Sklar, qui s'est déjà illustré par des expérimentations excentriques, n'a pas hésité, lors d'une conférence, à choquer l'assistance en présentant un kit de radio-marquage (RFID) à implanter sous l'épiderme, à la façon du « piercing ». Photo à l'appui. Brr.
Après avoir inventé le portefeuille « cage de Faraday » qui blinde la confidentialité des données RFID inscrites sur des cartes de crédit (cf. un précédent article), Mikey Sklar a décidé d'explorer les possibilités d'implants à base de puces RFID.
Ce serait une tendance mode depuis peu, lancée par une petite communauté (https://tagged.kaos.gen.nz/). Son expansion serait, paraît-il, foudroyante. Partant du principe que pour bien comprendre, il faut se l'appliquer à soi-même, la star « touche-à-tout » a pris le risque de procéder à une implantation sur lui-même, secondé, il est vrai par un chirurgien ami. Premier constat: selon ses dires, ce n'est pas douloureux. La mini-opération ne nécessiterait qu'une petite anesthésie locale. Second constat: pour réaliser l'injection sous-cutanée, il est nécessaire d'utiliser un appareil spécifique (un « pistolet » du type Jecta). La vidéo de la procédure d'implantation se veut édifiante, et suggère divers usages qui pourraient justifier une telle méthode d'identification. A titre de démonstration, l'intéressé a choisi de relier sa puce à son profil d'authentification sur son Macintosh. Pour le démarrage de ce dernier, il approche la main d'un lecteur Phidgets USB, lequel lit la puce RFID et active alors son profil d'authentification. La validation s'affiche sur l'écran de son Mac, qui peut alors démarrer. Utile, vraiment utile? L'avenir dira si, après les « pace-makers » cardiaques ou les prothèses auditives, on parviendra à trouver une réelle justification, et des arguments éthiques, à ces implants-radio dont se délectent nombre de récits de science-fiction depuis quelque temps déjà!
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