RGPD : la Cnil spécifie les traitements de données dispensés d'analyse d'impact
Publié par Clément Bohic le | Mis à jour le
La Cnil publie une liste des traitements de données personnelles qu'elle estime réalisables sans analyse d'impact préalable.
Avocat, responsable RH ou médecin libéral ? Vous faites partie des professions susceptibles de bénéficier d'une dispense d'AIPD.
Le RGPD impose de réaliser ces « analyses d'impact relatives à la protection des données » dans le cadre de la mise en ouvre de certains traitements. En l'occurrence, ceux qui présentent un risque élevé pour les droits et libertés des personnes physiques.
Le périmètre de cette obligation est défini en partie dans le règlement.
Des lignes directrices ont été adoptées en complément au niveau européen, par les autorités nationales de protection des données, sur la base de 9 critères.
La Cnil considère que de manière générale, un traitement qui rencontre au moins deux de ces critères doit faire l'objet d'une AIPD.
En application de l'article 35.4 du RGPD, la commission a établi sa propre liste, publiée en novembre 2018. Y figurent 14 types d'opérations de traitement, dans des domaines comme la santé, les RH et la publicité.
RH : les PME dispensées
L'article 35.5 donne la possibilité de définir une autre liste regroupant a contrario les traitements pour lesquels une AIPD n'est pas requise.
La Cnil en a récemment adopté une, publiée au Journal officiel du 22 octobre 2019.
Y sont répertoriés 12 types d'opérations de traitement. Parmi elles, la gestion :
Les exemptions visent aussi à faciliter l'exercice de certains métiers :
La Cnil inclut aussi :
Photo d'illustration © portalgdaviaVisualhunt / CC BY-NC-SA