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Rachat de Yahoo, et si Google était de la partie

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

Il y a du monde qui s'intéresse au rachat des activités web de Yahoo. Après Microsoft, Verizon, Google manifesterait de l'intérêt.

Si Verizon semble tenir la corde pour acquérir tout ou partie des actifs mis en vente par Yahoo, Google serait aussi intéressé. Pas Microsoft. L'horloge tourne pour les candidats à une reprise de tout ou partie des actifs mis en vente par Yahoo : ils ont jusqu'au lundi 11 avril 2016 pour déposer leurs offres préliminaires.

Tout n'est pas encore clair concernant les forces en présence. Fin mars, le Wall Street Journal évoquait une quarantaine de parties ayant manifesté un intérêt. Parmi elles figurerait. Google, à en croire Bloomberg, qui s'appuie sur le témoignage d'une source dite « proche du dossier ». On ignore quel périmètre de services le groupe Internet de Mountain View convoite, quelle somme il est prêt à injecter et quels seraient ses leviers de financement.

Du côté de Verizon, on estimerait la valeur des activités Web de Yahoo (Mail, Search, etc.) à moins de 8 milliards de dollars, compte tenu des documents diffusés par les banques qui accompagnent le processus de démantèlement du groupe Internet pionnier basé à Sunnyvale (Californie).

Un rachat aussi de l'activité japonaise

Pour rendre son offre plus intéressante, le groupe médias-télécoms américain qui vaut plus de 200 milliards de dollars en Bourse envisagerait d'acquérir, en parallèle, la part que Yahoo détient au capital de Yahoo Japan (35,5 %, valorisés à environ 8,5 milliards de dollars).

Avec sa filiale AOL (acquise en mai 2015 pour 4,4 milliards de dollars)*, il se serait attaché les services d'au moins trois établissements financiers. Tout en négociant avec Microsoft pour une éventuelle participation. La firme de Redmond n'aurait pas donné suite à ces discussions, elle qui s'était déjà portée acquéreuse de Yahoo en 2008, pour 45 milliards de dollars - un échec, l'assaut se soldant sur un « partenariat stratégique » dans la recherche et la publicité.

L'intérêt pour Yahoo serait également moindre chez AT&T et Comcast, longtemps présentés comme des concurrents sérieux de Verizon, selon ITespresso. Quant aux fonds Bain et TPG Capital, ils seraient encore en phase de réflexion, soit pour se lancer seuls, soit pour financer un acquéreur stratégique.

* L'approche de Verizon privilégierait une fusion entre AOL et Yahoo. Marissa Mayer serait remplacée par le duo Tim Armstrong (CEO d'AOL) - Marni Walden (vice-président exécutif de Verizon).

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