Recharger son mobile sur les lieux publics
Publié par Max Verbatim le - mis à jour à
Et mettre un terme aux pannes intempestives de son combiné
Qui ne s'est pas retrouvé en panne de mobile dans la rue au milieu d'une conversation importante. Pour faire face à ce problème, peu de solutions existent excepté les rechargeurs manuels de batteries.
Aujourd'hui, une société d'Alès (Gard) a mis au point la solution avec la conception une borne permettant de recharger son téléphone, son agenda électronique ou son ordinateur portable, dans les lieux publics. Baptisé « cogib », l'appareil, créé par deux anciens étudiants en commerce, Lionel Coq et Sébastien Grau, se présente sous la forme d'un distributeur automatique. Il suffit d'introduire son mobile dans un compartiment blindé, où un système électronique recharge totalement l'appareil, moyennant la somme d'un euro, en l'espace d'une vingtaine de minutes seulement. 1 euro la recharge de 20 minutes Le marché visé par le « cogib » s'étend des aéroports, aux gares en passant par les boutiques de téléphonie, les universités, les parcs d'exposition et, bien sûr, les centres commerciaux, où le client peut laisser son téléphone se recharger le temps d'effectuer ses emplettes. De forme plus ou moins sophistiquée, la borne, qui s'adapte à 95% des marques de téléphone, est vendue de 5.500 à 10.000 euros. Quelques appareils seront testés, à titre expérimental, en janvier 2004 par les aéroports de Paris ainsi qu'un établissement bancaire. Par ailleurs, le « cogib » ne risque pas d'être dépassé par les nouveaux modèles de portable : la borne met automatiquement à jour sa base de données par connexion internet. L'idée devrait devenir un succès car elle répond à une vraie demande. Par ailleurs, les combinés actuels sont de plus en plus gourmands en energie avec des fonctions de plus en plus riches. D'ailleurs, au Japon, ces bornes existent depuis pas mal de temps déjà. Seule différence: les mobiles y sont déposés sans protection, la culture du vol étant dans ce pays assez limitée. Les concepteurs de « cogib » ont opté pour un système à consigne, culture oblige.