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Résultats 2011 : Motorola a vendu 42 millions de mobiles

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

Malgré une perte annuelle de près de 250 millions de dollars, Motorola Mobility maintient le cap dans l'attente de la validation, ou non, de son rachat par Google.

Au quatrième trimestre 2011, Motorola Mobility a réalisé un chiffre d'affaires de 3,4 milliards de dollars, comparable à celui de 2010. Ce qui n'empêche pas le constructeur américain d'accuser une perte de revenus de 80 millions de dollars alors qu'il réalisait un bénéfice de 80 millions un an plus tôt. Sur l'année, cela s'amplifie : 13 milliards de dollars de CA (11,4 milliards en 2010) pour une perte de 249 millions (-86 millions en 2010). Des résultats néanmoins conformes aux prévisions annoncées en tout début d'année (le contraire eut néanmoins été très surprenant).

C'est moins catastrophique que Nokia et son milliard d'euros évaporé, mais inquiétant quand même pour le secteur. D'autant que les 2,5 milliards de dollars réalisés avec les ventes de terminaux mobiles sont en hausse annuelle de 5 % sur le trimestre. Et 9,5 milliards sur l'année (+22 %). Le constructeur a vendu 10,5 millions de mobiles, dont la moitié de smartphones (5,3 millions) sur les trois derniers mois et 42,4 millions d'unités sur l'année, dont 18,7 millions de smartphones.

Un million de tablettes

« Au quatrième trimestre, nous avons reçu une réponse très positive des consommateurs au Motorola RAZR , qui combine une marque emblématique avec un smartphone innovant et ultra-mince », se félicite Sanjay Jha, le PDG du groupe. Les résultats nous apprennent également que l'entreprise a vendu un million de tablettes Xoom dans l'année, dont 200 000 au quatrième trimestre.

Malgré ces résultats mitigés, mais prometteurs (sorti en fin d'année, le RAZR devrait poursuivre sa carrière sur 2012), l'avenir de Motorola n'est pas remis en cause. Sa stratégie est néanmoins suspendue à son intégration dans le giron de Google (qui l'a acquis pour 12,5 milliards de dollars en août 2011), mais dont la validation dépend du bon vouloir des autorités antitrust américaines et européennes. Sanjay Jha reste confiant : « Nous restons très motivés par le projet de fusion avec Google et continuons à nous concentrer sur la création de technologies innovantes. »

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