Spécial Start-West : L'innovation, des cinq sens au multicoeur
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
Qu'elles soient sensorielles ou purement logicielles, les solutions des start-ups Kolpi et CAPS cherchent à profiter pleinement du potentiel offert par les nouvelles technologies. Le futur est déjà à notre porte
Kolpi donne du relief aux images, sans prothèse
La société :
Spécialiste du graphisme et de la 3D depuis 20 ans, Olivier Kleindienst crée la société Kolpi en septembre 2002 pour mettre au point des solutions de visualisation en trois dimensions. Depuis, 20 personnes ont rejoint la start-up, provenant d'univers techniques ou de startups innovantes.
La solution :
Constatant que le clavier et la souris se révèlent insuffisants, Kolpi a conçu un écran ?auto stéréoscopique? de visualisation en relief (sans lunettes spécifiques). Muni de capteurs cet écran prend une dimension multisensorielle : vue, toucher, odorat, ouïe? Pour l'interface logicielle, Kolpi s'appuie sur les spécialistes du secteur, comme Virtools, Vizard, entre autres. Ainsi, le produit séduit déjà des industriels positionnés sur des assemblages dynamiques et complexes nécessitant une interactivité. Par exemple, cet équipement se révèle très adapté à des revues collaboratives de maquettes CAO.
Finances :
En 2005, les Business Angels régionaux entrent dans le capital.
Fin 2006, un début d'amorçage se met en place avec des Business Angels nationaux dont XMP, Femmes Business Angels, ou Méditerranée Investissement.
Kolpi a également bénéficié de l'appui d'Oséo Anvar, et d'un prêt participatif d'aide à l'innovation.
La start-up souhaite lever 1,2 million d'euros pour finaliser le produit avant le lancement (début 2008), poursuivre la R&D et financer les dépôts brevets internationaux pour se protéger.
Caps greffe un multic?ur sans douleur aux applications
La société :
Né d'un essaimage de l'Irisa (Inria de Rennes), la société CAPS Développement a été fondée en 2002 par Laurent Bertaux, après 3 ans passés chez SMT Electronics à Grenoble comme ingénieur technique.
La solution :
Le compilateur CAPS Tuner destiné au développement d'application permet de tirer pleinement profit des capacités des processeurs multic?urs. En effet, ce compilateur assure un parallélisme et une extraction des processus (threads) automatiques. Cerise sur le gâteau : inutile de réécrire les programmes, car CAPS Tuner reprend le code en langage C et se charge de tout !
Autre avantage, selon son concepteur, le compilateur reste totalement indépendant du système d'exploitation. Disponible actuellement sous Linux et Unix, CAPS TUnner est actuellement testé sur les plates-formes Windows.
Le mode de vente en licence par site est en cours de finalisation.
Finances :
Autofinancée, CAPS a réalisé un chiffre d'affaires de 119.000 euros en 2005 et de 250.000 euros en 2006, et compte aujourd'hui neuf employés.
La société herche à lever 2,5 millions d'euros afin de maintenir son avance technologique, de porter son compilateur d'autres plates-formes pour s'ouvrir plus de marchés, et pour financer le lancement commercial de la solution (vente directe et indirecte).