Pour gérer vos consentements :

Télégrammes : Google, Deustche Telekom, AI, Qualcomm

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

Brexit, coupe d'Europe, les jours se suivent et les actualités aussi. Prenez un peu de hauteur avec les télégrammes du soir.

  • Google fabrique son propre smartphone. Avec la gamme Nexus, Google confiait la fabrication de son smartphone Android à des constructeurs, HTC, LG, Huawei ou Samsung. Mais la firme de Mountain View veut monter en gamme et s'abstraire de la dépendance à un constructeur. Le quotidien The Telegraph croit savoir auprès de plusieurs sources que Google lancerait d'ici la fin de l'année son propre smartphone sous Android. On sait que la firme s'intéresse aussi à la création de puces pour mobile. Un contrôle de la chaîne de la valeur qui n'est pas sans rappeler l'histoire d'une autre société : Apple.
  • Deustche Telekom alerte ses clients. L'opérateur allemand a indiqué dans un post avoir trouvé en vente sur le Dark Web, un fichier contenant des mots de passe clients. Un échantillon de 90 identifiants lui ont permis de vérifier la véracité et l'actualité du fichier. Ce dernier pourrait comprendre entre 64 et 120 000 enregistrements. Deutsche Telekom précise dans son message qu'il n'a pas subi de piratage et suggère que les informations sont issues d'une campagne de phishing. Une mauvaise nouvelle qui intervient après la découverte la semaine dernière d'un vol de données par un employé de la firme en république Tchèque.
  • Algorithme et justice en débat. La Cour Suprême américaine doit bientôt se prononcer sur un procès entre un Eric Loomis et la justice de l'Etat du Wisconsin. Cette dernière s'est appuyée sur un algorithme, nommé Compas, pour prévoir les récidives et condamner Eric Loomis à 6 ans de réclusion. Son avocat estime que le code de l'algorithme est « plein de trous » et n'est pas adapté à une justice personnalisée. L'aide apportée par les algorithmes à l'autorité judiciaire n'est pas nouvelle aux Etats-Unis, mais la Cour Suprême pourrait revoir le poids qu'ont ces programmes dans la décision finale. Un effort de transparence sur le code devrait être aussi demandé.
  • Qualcomm attaque à Meizu. Ce dernier propose des smartphones réputé de qualité et bon marché, c'est peut-être parce qu'il ne paie pas toute la propriété intellectuelle qu'il embarque dans ses produits. Qualcomm a annoncé, en fin de semaine dernière, avoir déposé plainte contre le constructeur chinois auprès du tribunal de propriété intellectuelle de Pékin. Meizu exploite les technologies 3G et 4G développée par l'entreprise américaine. « Meizu a choisi d'utiliser ces technologies sans licence, ce qui est non seulement illégal, mais est injuste pour les autres licenciés qui agissent de bonne foi et respectent les droits des brevets, et finalement préjudiciable à l'écosystème mobile et aux consommateurs », déclare Don Rosenberg, avocat général de Qualcomm. Il ajoute avoir cherché une issue favorable au conflit sans avoir à aller devant les tribunaux mais Meizu serait resté sourd à ses propositions. Qualcomm souligne avoir des accords de licence avec une centaine de fabricants dans le monde, dont les principaux constructeurs chinois comme Huawei ou Lenovo. Accusé d'abus de position dominante sur ses brevets, Qualcomm a dû payer une amende record de 1 milliard de dollars au gouvernement chinois en 2015. Meizu, qui exporte pour l'heure peu ses terminaux à l'international, a peut-être essayé de profiter de la situation.
  • La rédaction vous recommande