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Télégrammes : Linky sans danger, Galileo enfin là, le Président de la FCC s'en va, Nokia rachète Deepfield

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

Avant d'alterner entre circulation et vacances scolaires, il est temps de lire les télégrammes du soir.

Les compteurs Linky inoffensifs. Après l'ANFR, c'est au tour de l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) de dédouaner Linky. Dans un rapport, l'agence écarte tout risque sanitaire lié aux compteurs intelligents. Pour l'ANSES, « les niveaux d'exposition au champ électromagnétique produit par le compteur sont très inférieurs aux valeurs limites d'exposition réglementaires ». Et, pour être plus percutant, elle indique que « les compteurs Linky sont à l'origine d'une exposition comparable à celle d'autres équipements électriques déjà utilisés dans nos maisons depuis de nombreuses années, comme la télévision, le chargeur d'ordinateur portable ou la table de cuisson à induction ». Il reste à savoir si ces différentes prises de position vont rassurer les citoyens et les collectivités locales, notamment ceux ou celles qui refusent l'installation de ces compteurs.

L'Europe a son GPS. Il aura fallu 17 ans mais c'est fait?! Le service de géolocalisation européen Galileo est désormais actif depuis aujourd'hui, jeudi 15 décembre. Il vient épauler, voire concurrencer, le GPS américain, le Glonass russe et le Beidou chinois. Aujourd'hui dotée de 18 satellites, l'infrastructure spatiale fournit pour l'heure ses « services initiaux » de navigation, d'appui aux opérations d'urgence, de meilleure synchronisation pour les infrastructures critiques ou encore de sûreté accrue pour les pouvoirs publics avec le PRS (Public Regulated Service). Pour l'heure, seule une poignée de personnes peuvent profiter du «?GPS européen?»?: les détenteurs d'un smartphone Aquaris X5 Plus du constructeur espagnol BQ, le seul à intégrer une puce interopérable avec Galileo. A terme, en 2020, le réseau comptera 30 satellites. Il affichera une précision de localisation de quelques mètres qui ne sera égalée qu'à partir de GPS III. Parti (très) en retard, Galileo devrait donc rattraper et même dépasser ses concurrents. A condition que, d'ici quatre ans, l'écosystème se mette en branle pour étoffer l'offre de smartphones et de systèmes de navigation compatibles. Sinon, ce serait un beau gâchis de 10 milliards d'euros, la somme investie dans le projet.

Le président de la FCC s'en va. Après avoir prêté serment le 20 janvier prochain, Donald Trump, le nouveau Président des Etats-Unis, devra remplacer la chaise vide laissée par Tom Wheeler. En effet, le patron du régulateur américain des télécommunications a choisi cette date pour s'en aller. Légalement, il pouvait poursuivre son mandat jusqu'en 2018. Mais le Congrès à majorité républicaine a décidé de ne pas reconduire un membre de la FCC d'obédience démocrate, Jessica Rosenworcel, dont le mandat arrivait à échéance à la fin de l'année. Politiquement en minorité, Tom Wheeler n'avait donc d'autre choix que de partir. Il avait été nommé en 2013 par Barack Obama. Outre les prises de positions pro-consuméristes de la FCC, la mandature de Tom Wheeler a été marquée par l'adoption du principe de neutralité du Net. Un principe sur lequel Donald Trump pourrait revenir, malgré des décisions de justice le validant.

Nokia se renforce dans l'analyse du réseau. Nokia vient d'annoncer le rachat de Deepfield. Fondée en 2011 et basée au Michigan, cette société, qui emploie 65 personnes, est spécialisée dans l'analyse des performances en temps réel du Cloud, des applications et du réseau IP. La technologie développée permet notamment le pilotage des contrôleurs SDN pour automatiser la reconfiguration du réseau. Des solutions qui visent à renforcer les datacenters des fournisseurs d'accès, des services Cloud, et des grandes entreprises IT, y compris contre les attaques DDoS. Comcast, Zayo ou Time Warner Cable sont notamment clients de Deepfield. Le montant du rachat n'a pas été révélé.