APM : les approches de Cisco et Datadog sur l'observabilité
Publié par Alain Clapaud le - mis à jour à
La tendance de ces dernières années est d’aller vers des plateformes d’observabilité de plus en plus globales, en remplacement des multiples solutions de niche plus difficiles à gérer au quotidien. Focus sur les approches de Cisco et Datadog.
Eric Salviac, Senior Business Value Consultant – Full Stack Observability chez Cisco
Batir un écosystème d’observabilité
« Un écosystème d’observabilité doit comporter 3 éléments, à commencer par des cas d’usage bien spécifiques à l’observabilité. Nous en avons défini une quinzaine de notre côté, avec par exemple la Digital User Experience pour les applications mobiles, l’observabilité hybride, etc.
La deuxième composante, ce sont les produits parmi lesquels on retrouve AppDynamics, Cisco ThousandEyes, ainsi que des produits plus spécialisés, notamment dans la sécurité applicative.
La troisième composante, c’est la plateforme elles-mêmes. La FSO Platform peut être considérée comme une boîte à outils capable de collecter toutes les données issues de systèmes compatibles OpenTelemetry et c’est une petite révolution.
Cette plateforme fournit des outils de développement qui permettent aux équipes Cisco, aux développeurs de l’entreprise ou à des éditeurs tiers de développer des modules pour répondre à des besoins spécifiques. Nous avons basculé dans une approche de type App Store. »
Yriex Garnier, VP of Products chez Datadog
Une plateforme unique pour relier les »time services » et logs entre elles
« Tout le monde peut aujourd’hui avoir les intégrations, et si les algorithmes sont un point différenciant, mais ce qui apporte de la valeur, c’est d’avoir une plateforme unique et de pouvoir relier toutes les time services et logs entre elles.
Nous n’avons pas de silos d’informations liées à leur nature ou un outil spécifique. Quand un problème survient sur un service, on peut immédiatement remonter jusqu’au end-user qui a éprouvé des problèmes, quels sont les systèmes et infrastructures concernés. Dans Datadog, on a une seule référence, un seul data lake, ce qui nous permet d’identifier toutes les connectivités entre systèmes. Cela permet d’aller en profondeur dans le Trouble Shooting et pas seulement constater un problème, mais l’impact du problème sur le service et son impact business.»