Pour gérer vos consentements :

Ansible : JSON et SSH au service du cloud

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

La solution de gestion des infrastructures serveur Ansible mise sur la simplicité. Seuls SSH et Python sont ainsi requis pour la faire fonctionner.

Ansible est une plate-forme de configuration et d'administration des ordinateurs, accessible sous licence Open Source. Cette offre permet de gérer l'inventaire et la configuration des serveurs, le déploiement des logiciels et le lancement de tâches.

D'autres offres existent dans ce secteur : Chef s'appuie sur le déploiement de recettes permettant de configurer les machines ; Puppet propose une puissante approche pilotée par des modèles ; Salt mise sur son bus de communication ultra rapide.

Ansible parie pour sa part sur la simplicité. Pour mettre en place cette solution, il suffit de disposer de SSH sur chacune des machines. Un outil quasi systématiquement mis en place sur les serveurs, afin de proposer un accès distant sécurisé. Aucun agent n'est nécessaire sur les serveurs. Python devra toutefois être installé, Ansible étant écrit dans ce langage de programmation.

Organisation via JSON et YAML

Minimaliste par design et sécurisé par défaut (via l'utilisation de SSH), Ansible se veut simple d'emploi et facile à mettre en place. Cette offre sait toutefois aussi se montrer puissante dans ses fonctionnalités.

Ansible déploie de façon dynamique les outils nécessaires à la gestion des serveurs. Les modules peuvent être écrits dans n'importe quel langage. Ils communiquent entre eux en employant le format de données JSON, garant de l'interopérabilité entre les différents composants mis en ouvre.

Cette volonté de standardisation autour de formats reconnus, nous la retrouvons également dans les fichiers de configuration. Le format de données YAML est ici mis en ouvre pour écrire les fiches de configuration ou d'orchestration.

Notez que cette offre se montre à l'aise aussi bien avec les infrastructures de serveurs physiques que les solutions virtualisées ou cloud. CloudStack comme OpenStack ne lui font pas peur. Pas plus que les offres de cloud public, comme Amazon EC2.

Twitter et Evernote

Compatible avec la plupart des OS Linux, Ansible a su s'attirer les faveurs du projet Fedora, mais également de l'écosystème Red Hat Enterprise Linux, qui propose cette solution au travers d'EPEL (Extra Packages for Enterprise Linux). Ansible se montre capable de gérer la plupart des machines Linux, Unix et Windows composant une infrastructure de serveurs.

Parmi les utilisateurs de cette solution, nous trouvons de grands noms, comme EA, Evernote, Motorola, Spotify ou encore Twitter.

Derrière cette offre se cache une société - du même nom - proposant du service : implémentation, consulting, formations, etc. Des activités dédiées à la fois aux entreprises souhaitant utiliser Ansible, et aux spécialistes de cette technologie (au travers de l'offre Ansible Guru).

La solution Ansible Tower est également proposée aux clients de la société. Cet outil est une offre clé en main permettant de gérer une infrastructure de serveurs, avec monitoring et tableaux de bord intégrés. Ansible Tower revendique son approche 'presse bouton' qui met Ansible à la portée de tous les administrateurs système. De nombreux grands comptes l'utilisent aujourd'hui, comme Juniper Networks ou la NASA.

Sur le même thème :

Open Source : Chef donne ses recettes pour administrer le Cloud
Orchestration : Puppet mène à la baguette les infrastructures Cloud
Salt : une pincée de dynamisme pour gérer les infrastructures Cloud

La rédaction vous recommande