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Dans le Cloud, Linux écrase Windows

Une étude de la Linux Fondation atteste de la domination de Linux sur les plates-formes Cloud. Et de l'intérêt grandissant pour les technologies de conteneurs comme Docker.

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Dans le Cloud, Linux écrase Windows

Selon le dernier rapport de la fondation Linux, réalisé en collaboration avec Yeoman Technology, 75 % des entreprises utilisent Linux comme plate-forme préférentielle de déploiement dans le Cloud. Contre seulement 23 % pour Windows et 2 % pour Unix. La fondation Linux qualifie d'ailleurs l'OS de « plate-forme naturelle » du Cloud.

51 % des entreprises sondées font aujourd'hui tourner des plates-formes de production dans le Cloud, dans 6 cas sur 10 sur des infrastructures de Cloud privé, relève l'enquête de la fondation. Le choix de Linux comme plate-forme de référence par les entreprises utilisatrices ne dépend donc pas uniquement des choix faits par Amazon, Google, Rackspace et autre IBM, s'enorgueillit la fondation. « Microsoft Azure reste le seul fournisseur majeur de Cloud public à avoir fait de Windows sa plate-forme prioritaire », note par ailleurs le rapport.

Plus globalement, sur l'ensemble des serveurs, l'OS Open Source continue à gagner des parts de marché parmi les entreprises sondées par la fondation Linux. 79 % d'entre elles voient l'OS libre comme une plate-forme de référence pour déployer des applications professionnelles. Une progression de 14 points en 4 ans. A l'inverse, Windows perd 9 points, tombant à 36 %.

Les conteneurs pour une entreprise sur deux

87 % des organisations interrogées ont ajouté des serveurs Linux au cours de l'année écoulée. Et 82 % prévoient de continuer à en déployer au cours de l'année qui vient. Selon la Linux Foundation, les trois principales raisons guidant les décideurs informations vers l'OS Open Source résident dans sa richesse fonctionnelle, sa sécurité (3 répondants sur 4 jugent Linux plus sûr) et l'absence de dépendance à un fournisseur donné. A l'inverse, le recrutement de compétences spécialisées, la fragmentation et l'interopérabilité sont considérés comme les trois principaux motifs d'inquiétude par les utilisateurs.

Les chiffres de cette enquête sont toutefois à relativiser car l'étude est basée sur les réponses. d'utilisateurs Linux (774 au total, dont 262 travaillant dans des sociétés réalisant plus de 500 millions de dollars de chiffre d'affaires ou comptant plus de 500 employés). Ont notamment répondu des multinationales comme Morgan Stanley, Bank of America, Bristol-Myers Squibb, NTT, Deutsche Bank, le Nyse ou DreamWorks. Le rapport n'est donc pas « une étude cross plates-formes », comme le reconnaît d'ailleurs la fondation. Rappelons que IDC estime que Linux représente environ 30 % des ventes de serveurs dans le monde (en valeur). L'enquête de The Linux Foundation a toutefois le mérite d'exister et de dessiner, sur la durée, des tendances.

Parmi celles-ci, se dessine clairement l'émergence des technologies de conteneurs, symbolisée ces derniers mois par l'engouement autour de la start-up Docker. Près d'une entreprise sur deux évalue ou prévoit le déploiement d'une technologie de ce type, dont la promesse est de faciliter la gestion des worlkload virtualisés, et notamment leurs déplacements d'un environnement à l'autre. 16 % des entreprises ont d'ailleurs déjà débuté les déploiements. Pour rappel, seul Linux est aujourd'hui supporté comme OS à l'intérieur des conteneurs Docker (même si Windows Server supporte l'hébergement des conteneurs de la start-up).


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