E-santé : Mayo Clinic adopte la solution HealthVault de Microsoft
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
La solution de l'éditeur de Redmond permet aux patients de stocker leurs données médicales en ligne
Aux Etats-Unis, les solutions de stockage des données personnelles des patients se multiplient. La solution de Microsoft, HealthVault, vient en effet d'être intégrée au site Mayo Clinic, le site internet de la clinique américaine du même nom.
A l'instar d'autres solutions du même type, le service de Microsoft permet aux malades sauvegarder leurs informations médicales en ligne. Historiques de santé, tests, informations sur les appareils médicaux (par exemple, un appareil cardiaque) sont accessibles grâce à un mot de passe et un identifiant.
Le patient peut, s'il le souhaite, fournir un accès aux médecins, aux hôpitaux, aux pharmacies ainsi qu'aux compagnies d'assurance, tant pour coordonner son parcours médical que pour assurer, par exemple, le remboursement des soins.
Le service, loin de se cantonner à un rôle de stockage, vise à fournir des informations médicales aux utilisateurs. Les questions posées au moment de l'inscription (antécédents médicaux de la famille, problèmes de santé, allergies ou encore traitements en cours) permettent au site d'indiquer à l'utilisateur des liens vers des services susceptibles de lui fournir des informations complémentaires.
Si HealthVault bénéficie du soutien d'une partie des utilisateurs, notamment parce qu'il réduit les dépenses et les risques d'erreur de prescription, il a également des détracteurs qui craignent la monétisation des données des patients. Microsoft est loin d'être la seule société concernée par ce débat. Depuis bientôt un an, Google propose également Google Health, sa solution de conservation des données médicales en ligne.
Depuis plusieurs mois, les géants de l'industrie hi-tech américaine lancent à tour de rôle leur propre solution. En France, et après maintes révisions du projet initié en 2004 par le gouvernement, le dossier médical personnalisé (DMP) ne sera pas généralisé avant 2010.