Ericsson poursuit son redressement
L'équipementier télécoms Ericsson va mieux. Longtemps déficitaire, et après sa sévère cure d'amaigrissement de ses quatre dernières années qui a réduit ses effectifs de moitié, le géant suédois affiche des résultats dans le vert pour le 4e trimestre et sur l'année 2004. Le groupe profite de la croissance importante du marché de la téléphonie mobile: 300 millions de nouveaux abonnés en 2004.
Le bénéfice net s'est élevé de 6,0 milliards de couronnes suédoises (662 millions d'euros) au 4ème trimestre contre 100 millions SEK à la même période de 2003. Sur l'année 2004 le bénéfice net a été de 19 milliards de couronnes(2,09 milliards d'euros) contre une perte de 10,8 milliards de couronnes en 2003. La marge brute d'exploitation d'Ericsson s'est établie au 4ème trimestre à 45,6%, contre 41,6% à la même période de 2003. Sur l'année elle a été de 46,3% contre 37,1% en 2003. Le chiffre d'affaires sur le trimestre a été de 39,4 milliards de couronnes, contre 36,2 milliards en 2003, soit une hausse de 9%. Sur l'année il s'est élevé à 132 milliards de couronnes, contre 117,7 milliards, soit une hausse de 12%. Le groupe suédois a enregistré une hausse de 20% de ses ventes de réseaux mobiles en 2004, dépassant son concurrent et voisin finlandais Nokia qui n'a pu faire mieux que 13% dans ce domaine. Le carnet de commandes a progressé de 29% au 4ème trimestre à 37,9 milliards de couronnes contre 29,5 milliards à la même époque de 2003. Sur l'année la hausse a été de 18% à 133 milliards de couronnes. En 2004 les ventes du groupe ont progressé de 12% en Europe occidentale, de 23% en Europe centrale, au Moyen-Orient et en Afrique, et de 4% en Asie-pacifique. En revanche le groupe signale une baisse en Amérique du Nord, et l'attribue à une baisse des investissements de la part des opérateurs. L'optimisme mesuré est au rendez-vous. « Pour 2005 nous maintenons notre prévision que le marché global des systèmes mobiles montrera une légère croissance comparée à celle de 2004 », a indiqué Ericsson. Mais dans son communiqué il prévient que la croissance du marché ne sera pas supérieure à 5% cette année. Les investisseurs craignent que le ralentissement du marché n'entraîne une guerre des prix des opérateurs mobiles qui affecterait les marges de leurs fournisseurs.
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