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Etat des lieux de l'écosystème de la confiance

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

La Fédération Nationale des Tiers de Confiance a réuni une partie des représentants de son écosystème pour évoquer « L'Europe Numérique à l'heure de la Confiance ».

Vaste sujet qui, comme l'a souligné Maître Alain Bobant, Président de la FTNC, a pris une nouvelle tournure avec l'adoption, le 4 juin 2012, du projet de Règlement européen lié à l'identité numérique, qui rappelons-le va s'appliquer à l'ensemble des pays relevant de la Commission européenne. « Les interconnections des systèmes d'identification numérique des pays qui en disposent créent un marché », a-t-il tenu à rappeler.

La filière française de la confiance numérique

La confiance numérique est une industrie, qui dispose d'une véritable filière française, avec une compétence reconnue, de véritables leaders mondiaux, et une multitude d'acteurs. C'est ce qu'est venu confirmer Jean-Pierre Quemard, Président de l'Alliance pour la Confiance Numérique (ACN), via les résultat de l'étude d'identification de la filière de la confiance numérique. Cette association, qui fédère les acteurs du marché, se veut l'observatoire des métiers de la confiance. « L'envahissement du numérique amène de nouveaux risques, en particulier sur l'identité, constate Jean-Pierre Quemard. La sécurité a une connotation répressive, nous lui préférons la confiance qui est plutôt rassurante. »

Identification de la filière

Réalisée en partenariat avec PAC (Pierre-Audoin Consultants), l'étude d'identification de la filière de la confiance numérique fait le constat d'un secteur diffus, qui n'est pas représenté, et qui n'a pas de ministère de référence. « La confiance numérique est une poupée russe, avec en son cour l'identité ». L'étude a permis d'identifier 700 à 800 acteurs français, dont 600 à 700 sont des SSII, et plus de 50% des PME. « Nous avons les leaders mondiaux de la confiance numérique en France. » La filière réalise un chiffre d'affaires de 5 milliards d'euros, répartis en 3 milliards sur les services, 1,2 milliard sur le logiciel, et 800 millions sur le matériel. Elle emploie entre 50 000 et 56 000 personnes, certainement plus avec les métiers et services dérivés.

Accompagner les PME

Si le secteur affiche une croissance forte et dynamique de 46%, l'étude fait également le constat que 53,3% des entreprises réalisent 100% de leur chiffre d'affaires en France. « Nos entreprises ne savent pas se déployer hors de France, regrette Jean-Pierre Quemard. Il faut mutualiser les R&D, car elles manquent de ressources et de partenariats. Le secteur à besoin d'être soutenu, non pas financièrement mais plutôt de disposer d'un environnement réglementaire favorable. »

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