Google s'avoue (déjà?) en perte de vitesse
La potion magique Google est-elle en train de s'épuiser ? La fantastique success-story du moteur de recherche préféré des internautes prend-elle fin ?
L'inquiétude grandit en effet au siège du géant. D'autant plus que les signaux d'alerte sont lancés par Google himself, par le biais de son directeur financier, George Reyes. Lors d'une conférence d'investisseurs, le DAF a estimé que Google enregistrait un ralentissement de sa croissance totale, qui est essentiellement interne. Une déclaration qui a évidemment jeté un froid sur l'action du groupe: elle perdait plus de 8% ce mardi après-midi sur le Nasdaq, après avoir accusé un recul atteignant les 11%. Depuis son record à 475,11 dollars en janvier dernier, le titre n'en fini plus d'encaisser des reculs. Il pesait 390,38 dollars à la clôture du Nasdaq ce lundi. Le groupe devra à présent « trouver d'autres moyens » pour accroître son chiffre d'affaires, selon son directeur financier. Ce que Google s'emploie à réaliser depuis plusieurs mois. Le groupe cherche en effet à diversifier ses revenus et à être moins dépendant des liens sponsorisés et de la recherche en ligne, son fond de commerce. Le géant californien cherche notamment à profiter de l'essor du marché des smartphones pour s'imposer dans les mobiles des grands constructeurs. Des accords ont déjà été signés avec Motorola et Sony-Ericsson. Mais cette diversification sera-t-elle suffisante ? Google ne devra-t-il pas passer par la case 'acquisitions', à l'image d'eBay qui s'est offert une belle assurance vie, en la personne de Skype.
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