Google va lancer les applications payantes sur Android
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
Avec des applications payantes, Google veut faire décoller le nombre d'applications présentes sur sa plate-forme
Google passe à la vitesse supérieure. Quelques mois après avoir lancé le G1, le premier mobile sous Android fabriqué par le taïwanais HTC, la firme de Mountain View s'apprête à ouvrir son 'Android market' aux applications payantes. Pour le moment, seuls les développeurs britanniques et américains peuvent y déposer leurs créations.
Selon le blog des développeurs d'Android, les développeurs français, allemands, autrichiens, espagnols et hollandais vont pouvoir déposer leurs logiciels « plus tard, au cours de ce trimestre« .
L'achat des applications se fera via 'Google Checkout', une solution lancée par Google grâce à laquelle les paiements en ligne pourront être effectués. Les clients pourront également sauvegarder leurs informations bancaires en vue d'un prochain achat.
Les premières solutions devraient être disponibles dès la fin du mois de février aux Etats-Unis.
La mise en vente d'applications payantes permettra à Google d'émerger davantage comme un concurrent d'Apple.
L' App Store de la firme de Cupertino a rencontré au cours de ces derniers mois un large succès auprès des possesseurs d'iPhone et d'iPod. Néanmoins, le processus d'acceptation des applications est jugé très opaque. Les applications déposées sur la plate-forme d'Apple sont acceptées ou rejetées par simple e-mail.
Google semble vouloir trancher avec cette pratique en proposant un modèle plus clair. Les développeurs devraient pouvoir déposer leurs logiciels, sans être « filtrés » par Google. Ils devront payer 25 dollars en guise d'inscription.
Apple conserve néanmoins une certaine avance. La marque à la pomme aurait enregistré pas moins de 500 millions de téléchargements sur les 15.000 applications que compte son kiosque. Autant dire que Google (qui comptait 800 applications en janvier dernier) aura fort à faire s'il souhaite rattraper son rival.
Lancé en octobre dernier, le kiosque d'applications de Google était réservé aux logiciels gratuits, un facteur qui a sans doute empêché la montée en puissance de la plate-forme.