Pour gérer vos consentements :

L'usage du datacenter externe fait doucement son chemin

Publié par La rédaction le - mis à jour à

Selon une étude, 54% des grands comptes français hébergent leurs systèmes d'information en interne. Risqué !

De plus en plus d'entreprises sont confrontées à des problèmes complexes d'installation et de maintenance de leurs équipements informatiques. Ces derniers sont de plus en plus puissants et chauffent beaucoup (une catastrophe en cas de canicule). Il faut donc des salles informatiques climatisées, protégées contre la chaleur, hautement sécurisées car ces équipements (serveurs, réseaux.) sont désormais hautement critiques. Et les entreprises ne peuvent plus se permettre des interruptions de service.

Or ces entreprises n'ont pas les capacités pour héberger ces équipements en perpétuelle évolution. Sécuriser des locaux, lorsqu'ils existent, demande de très lourds investissements. Les immeubles traditionnels ne sont pas adaptés. En bref, l'infrastructure n'y a plus sa place. Par ailleurs, les nouvelles réglementations exigent la prise en compte de la gestion des risques. Les datacenters ont ainsi le vent en poupe. Mais pas autant que ça !

Malgré les risques, la majorité des grandes entreprises européennes hébergent encore leurs SI en interne. Selon une étude de Vanson Bourne pour Global Switch (un des leaders du marché de l'hébergement), 47% des entreprises interrogées préfèrent donc un hébergement interne contre 41% en 2005 ! En France, 54% des entreprises préfèrent l'interne contre 44% il y a un an.

En Europe, 37% d'entre elles ont opté pour le datacenter extérieur contre 32% il y a un an. En France, le taux est passé de 28% à 36%.

Pourtant, les conséquences des interruptions de services sont lourdes. Global Switch estime qu'en terme financier, elles peuvent atteindre au moins 15.000 euros de l'heure. Sans parler de l'impact au niveau de l'image et de la crédibilité de l'entreprise. Mais selon le groupe, les entreprises ont bien du mal à évaluer ces conséquences.

D'un autre côté, il faut rappeler que le datacenter n'est pas non plus la panacée. On se souviendra des incidents électriques chez Redbus qui ont plongé dans le noir des milliers de sites Web dans le monde. La sécurité à 100% n'existe pas et après avoir cassé les prix, les datacenters doivent aujourd'hui leurs pratiques, leurs tarifs et leurs discours.

La rédaction vous recommande