Pour gérer vos consentements :

La vente des mobiles Sanyo à Kyocera est bouclée

Publié par La rédaction le - mis à jour à

Montant de l'opération : jusqu'à 325 millions d'euros

La vente des mobiles Sanyo n'est pas une surprise. L'information circule depuis plusieurs mois même si le japonais a toujours démenti. Mais cette fois, c'est officiel. Il faut dire que dans un marché mondial du mobile de plus en plus dur, où les trois premiers acteurs se partagent plus de 80% du marché, les plus petits fabricants ont bien du mal à maintenir la tête de l'eau.

Initialement, Sanyo songeait à transformer son activité cellulaire en coentreprise exploitée avec un partenaire. Mais, compte tenu « des changements rapides dans ce secteur« , le groupe s'est finalement résolu à une séparation pure et simple.

Par ailleurs, Sanyo Electric a accusé une perte nette sur les trois derniers exercices. Affecté par des coûts de restructuration massifs et par une forte baisse des prix, il a engagé la cession de ses actifs non stratégiques.

C'est Kyocera, spécialiste japonais de la céramique pour l'informatique et l'électronique, et fabricant de mobiles, qui emporte le lot pour un montant de 40 à 50 milliards de yens (260 à 325 millions d'euros). Le nouveau Sanyo devrait se classer à la 6e place mondiale des fabricants de mobiles. Pour autant, selon le cabinet d'étude Gartner, Sanyo était le neuvième fabricant mondial de téléphones portables sur le trimestre janvier-mars 2007, avec une part de marché de 0,8%.

L'activité mobiles a enregistré en 2006-2007 un chiffre d'affaires de 277,35 milliards de yens, soit 12,5% du chiffre d'affaires global du groupe Sanyo.

La marque de terminaux mobiles Sanyo sera conservée à l'étranger et au Japon, de même que la marque Kyocera.

50% des livraisons se font aux Etats-Unis où Sanyo fournit l'opérateur Sprint Nextel qui lui même traverse d'importantes difficultés (4.000 emplois supprimés).

Rappelons également que Sanyo a également annoncé son intention de vendre sa filiale de commercialisation de combinés à Telepark pour 4,8 milliards de yens (30 millions d'euros).

La rédaction vous recommande