Le Salon CeBIT s'ouvre sur le "vert", dans un paysage économique morose
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
Le Cebit, qui se tient du 4 au 9 mars à Hanovre, joue pour cette édition la couleur du « green IT »
Le plus grand salon annuel de l'industrie NTIC ouvrent ses portes cette année dans un contexte marqué par le ralentissement économique. Pour cette édition, l'évènement est résolument tourné vers le green IT, comme le souligne AP.
Economie en émission de CO2 et réduction de la consommation d'électricité sont au coeur des préoccupations, tout comme au CES de Las Vegas. Pas un des 5.845 exposants présents ne dira la contraire. Parmi eux, les plus grands ont fait le déplacement, afin d'afficher leur attachement à la cause environnementale.
Bernd Bischoff, directeur de Fujitsu-Siemens, n'hésite pas à affirmer que son entreprise pourrait devenir « le premier fabricant à aller vers des produits économes en énergie et à prix abordables« . Mais il n'est pas le seul. Google, Intel, Microsoft et HP promettent tous une production d'avantage respectueuse de l'environnement.
Climate Server Computing Initiative, une organisation regroupant quelques unes des plus grandes entreprises des nouvelles technologies sera aussi présente, histoire de rappeler que le secteur pourrait économiser 5,5 milliards de dollars rien qu'en consommation d'électricité.
Un contexte économique proche de la récession.
Avec un dollar qui tutoie depuis quelques temps 1,50 euro, les coûts de déplacements ont significativement augmenté pour les exposants, rappelle Les Echos. Les exposants sont moins nombreux et les stands de taille plus réduite, pour une manifestation dont la durée a été notablement raccourcie à 6 jours ouvrables contre une dizaine jusqu'ici.
La présence de Nicolas Sarkozy, d'Angela Merkel et de Jose-Manuel Barroso (lire notre article par ailleurs) donne un tour très politique à la manifestation. « Nous attendons aussi des messages politiques sur le numérique, avec notamment l'espoir d'une nomination d'un haut commissaire au numérique« , confesse Pierre Joudiou, administrateur du syndicat professionnel Syntec Informatique.
Pour les entreprises françaises, au nombre de 150 sur ce salon, le discours présidentiel au CeBit devait être l'occasion de prendre la mesure des futurs engagements français et européens en matière de nouvelles technologies.
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