Le financement du cloud français Andromede mis en danger par Dassault Systèmes
Le financement du projet de cloud « à la française » Andromede n'est toujours pas assuré du côté de l'État. Il est vrai que le départ de Dassault Systèmes (qui a lancé un projet concurrent) a jeté le doute sur la pertinence et la viabilité de cette initiative.
Le premier ministre François Fillon devrait trancher d'ici la fin de la semaine, sur recommandation de René Ricol, Commissaire général à l'Investissement, indique ITespresso.fr. À l'origine, ce projet est poussé dans le cadre du volet numérique du « Grand emprunt » (« Investissements d'avenir »). Il est doté d'une enveloppe de 135 millions d'euros.
Andromède est perçu comme une volonté de défendre l'indépendance nationale dans le domaine du cloud computing face à la suprématie de géants du web comme Amazon, Microsoft ou Google. Le consortium français composé du trio Orange - Thales - Dassault Systèmes devait ériger les premières briques d'une société commune en novembre 2010. Mais Dassault Systèmes s'est finalement désisté au nom de divergence stratégique avec Orange et a monté un dossier en parallèle avec SFR.
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Un financement menacé ?
Dans ce nouveau camp, l'ambiance est électrique. Dassault Systèmes serait prêt à laisser tomber le projet alternatif avec SFR si le financement public couvre les deux projets en simultané. Une manière de forcer la main aux représentants du gouvernement ?
Une situation qui embarrasse SFR à en croire La Tribune. Le quotidien économique croit savoir que
Jean-Bernard Lévy, président du directoire du groupe Vivendi et désormais aux commandes opérationnelles de la filiale télécoms SFR, comptait sur son partenaire Dassault Systèmes, quel que soit le choix fait par l'État.
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