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Le stockage objet, une solution à la croissance des données ?

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

L’explosion des données oblige les entreprises à s’interroger sur leur gestion du cycle de vie des données et sur sa pierre angulaire : le stockage. Conseils pour sélectionner un stockage adapté, évolutif et à coût maîtrisé.

181 zettaoctets en 2025, tel devrait être le volume de données créées au niveau mondial, selon l’estimation de Statista. À titre de comparaison, ce chiffre s’élevait à seulement 2 zettaoctets en 2010 ! C’est dire si la croissance des données est exponentielle et si les enjeux sont de plus en plus prépondérants pour les entreprises confrontées à une masse surabondante de données collectées à sélectionner, stocker, sécuriser, utiliser, supprimer ou encore archiver.

Au cœur du DLM : le stockage

Une approche structurée de la gestion du cycle de vie des données (data lifecycle management (DLM)) est essentielle pour tirer le meilleur parti de l’or noir du XXIe siècle, dans le respect des législations en vigueur et du budget. « Le stockage est au cœur de toute stratégie DLM efficace, car il doit garantir la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des données, souligne Antonin Goude, Product Manager – Storage chez OVHcloud. Pour satisfaire ces besoins, de plus en plus d’entreprises s’orientent vers des solutions dans le cloud qui présentent en outre l’avantage d’optimiser les coûts d’infrastructure, de faciliter le partage d’information et la collaboration, et d’anticiper la montée en charge des ressources. »

Le choix de la solution de stockage dépend d’un très grand nombre de critères, dont le type de données, le volume, la fréquence d’accès, le niveau de sécurité ou encore le budget alloué. Ainsi, quatre possibilités s’offrent aux entreprises : le stockage de fichiers, le stockage objets, le stockage en bloc et le stockage d’archives.

Le stockage objets : avantages et cas d’usage

« Tous les types de stockage ne sont pas adaptés à la croissance continue et galopante  des données, confie Antonin Goude. Le stockage d’objets connait un essor considérable ces dernières années car , il est hautement scalable. »  Il s’adresse aux entreprises de toute taille disposant d’une grande quantité de données, semi-structurées ou non structurées, majoritairement statiques. Le concept ? Organiser les données en « objets » à l’aide de métadonnées uniques et descriptives pouvant être enrichies, ce qui facilite l’indexation et l’accès à l’information.

Le stockage objets répond à un large éventail de cas d’usage: sauvegarde de données, plateformes médias, datalake, IoT, etc. «Grâce à l’utilisation du standard S3, le stockage objets est interopérable et peut donc être facilement intégré à d’autres services cloud, signale Antonin Goude. La combinaison avec des briques analytiques, par exemple, permet de prendre en charge des traitements de données grâce à des mécanismes intégrés ( réplication, immuabilité…) pour consolider les sauvegardes et les reprises après sinistre. Enfin , il offre un tarif au Téraoctet stocké particulièrement compétitif.»

Un choix stratégique et décisif

Néanmoins, une fois le type de stockage choisi en fonction de ses besoins, le plus dur reste à faire, ou presque. Car, comparer les solutions de stockage n’est pas évident au regard de la richesse des offres, des fonctionnalités par défaut ou en option, du rapport prix / performance… Pour maîtriser les coûts, Antonin Goude conseille « de prendre en compte le prix correspondant à la quantité de données stockées, le coût du trafic sortant, voire entrant, et d’autres frais parfois appliqués sur les requêtes API. En effet, gare aux coûts additionnels moins visibles et donc mal anticipés ! Cela peut par exemple être le cas quand une entreprise veut récupérer ses données stockées chez un cloud provider, les frais de sortie peuvent être dissuasifs, un frein à la portabilité et au libre choix des fournisseurs d’hébergement. Il existe des différences importantes entre les fournisseurs de cloud, sur la structure de facturation mais aussi sur la transparence et la prédictibilité des coûts… Enfin, les entreprises doivent impérativement s’orienter vers des offres sécurisées et conformes aux réglementations en vigueur, notamment les certifications IS0 27001, ISO 27701 ou HDS pour l’hébergement de données de santé. La nationalité du fournisseur et l’applicabilité de lois extraterritoriales pouvant permettre à des tiers d’accéder à vos données peut aussi être un critère de choix, en particulier pour les données sensibles.

Antonin Goude conclut : « Les risques d’un stockage inapproprié sont aussi variés que préjudiciables : crise réputationnelle, impact sur le business… Il ne peut y avoir de stratégie DLM efficace et résiliente, sans solution de stockage robuste et adaptée. »

Découvrez l’infographie réalisée par OVHcloud sur les critères de choix d’une offre de stockage objets dans le cloud et comprenant des benchmarks entre plusieurs fournisseurs de services.