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Les développeurs ne passent pas encore au Cloud... public

Le Cloud public est sûrement la voie d'avenir, mais l'option privilégiée par les développeurs aujourd'hui reste l'hébergement en interne, selon la 9e édition du rapport Developer Economics.

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Les développeurs ne passent pas encore au Cloud... public

Le cabinet d'études britannique VisionMobile publie la 9e édition du rapport Developer Economics, avec le soutien d'Ubuntu (Canonical), Intel, Microsoft et Amazon. 13 000 développeurs (web, mobile, desktop, backend) de 149 pays ont été interrogés. Ces derniers privilégient l'hébergement en interne d'applications et s'interrogent toujours sur la sécurité, la fiabilité et le support du Cloud public.

Le Cloud privé l'emporte sur le Cloud public

Aujoud'hui, 44 % des développeurs privilégient encore le Cloud privé. Ce taux est largement supérieur à celui affiché par Amazon Web Services (AWS), qui domine le marché du Cloud public, mais n'attire que 16 % des développeurs en tant que principale plateforme d'hébergement d'apps. Suivent Microsoft Azure (13 %), Google Cloud Platform (8 %), DigitalOcean (4 %) et Heroku (2 %).

Le choix d'une plateforme d'hébergement ou de développement Cloud (PaaS) dépend à la fois des tarifs proposés, des choix technologiques antérieurs et des langages de programmation promus.

AWS supporte la plus grande variété de langages. Les très classiques Java (24 %) et PHP (21 %) sont toutefois les langages les plus populaires auprès des développeurs qui privilégient cette plateforme. Chez les développeurs préférant Google Cloud Platform, Java (35 %) et C/C++ (14 %) sont les plus utilisés. Alors que le langage C#, créé par Anders Hejlsberg chez Microsoft, l'emporte largement (54 %) chez les développeurs appréciant Microsoft Azure.

Les développeurs Cloud mieux payés que d'autres

Les auteurs du rapport s'attendent « à voir plus de développeurs privilégier des plateformes de Cloud public à l'avenir, lorsque leurs doutes concernant la sécurité seront levés, que les systèmes existants seront mis à niveau et que la résilience du Cloud Computing aura eu davantage d'opportunités de faire ses preuves ». Ils mettent également l'accent sur les rémunérations des développeurs de services Cloud.

Ces derniers sont mieux lotis que les autres, même si 43 % d'entre eux gagnent moins de 500 euros par mois (un seuil qui n'est pas franchi par 59 % des développeurs de l'Internet des objets et par 51 % des développeurs d'applications mobiles). Dans les services Cloud, 23 % des développeurs gagnent entre 500 et 5 000 dollars par mois, 6 % entre 5 000 et 10 000 dollars. Enfin, 28% de ces programmeurs engrangent plus de 10 000 dollars mensuels.

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crédit photo © Everything possible - Shutterstock

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