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Les passagers de RyanAir pourront utiliser leurs mobiles, au prix fort

La compagnie low-cost est la première à proposer l'offre développée par OnAir

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Les passagers de RyanAir pourront utiliser leurs mobiles, au prix fort

Un des derniers prés carrés de la tranquillité est en train de sauter. Dans quelques temps, il sera en effet possible d'utiliser son mobile dans un avion de ligne. On savait que la technologie était prête, RyanAir est la première compagnie à proposer concrètement le service. Dommage pour nos oreilles.

Une vingtaine d'appareils de la flotte de la compagnie low-cost sera d'abord équipée de la technologie OnAir qui exploite un relai satellite pour faire transiter les appels. Ensuite, si le service est convaincant, il sera étendu à tous les appareils, soit 170 avions.

Reste que le service ne sera pas donné : environ 50 centimes d'euros pour un SMS, entre 2 et 3 euros la minute pour un appel vocal, et de l'ordre de 1 à 1,50 euro pour une consultation d'email. « Allumer l'appareil et recevoir des SMS sera gratuit », a précisé la compagnie.

Air France-KLM a déjà testé l'utilisation des téléphones portables en vol et la compagnie norvégienne à bas coûts Norwegian Air Shuttle ASA a annoncé l'an dernier qu'elle avait l'intention de proposer des services de téléphonie et d'internet mobiles sur ses vols. Les deux compagnies ont également utilisé la technologie OnAir, une co-entreprise entre Airbus et la SITA (Société Internationale de Télécommunication Aéronautique).

Rappelons qu'en avril 2008, la Commission européenne a adopté une recommandation et une décision« qui visent à harmoniser les conditions dans lesquelles les services GSM pourront être offerts à bord des avions en vol dans l'espace aérien de l'Union Européenne ».

Pour éviter les interférences, le système embarqué empêchera les communications passées depuis le réseau du pays survolé. De même, la puissance des communications sera également bridée. Enfin, les communications ne seront autorisés que quand l'avion atteint l'altitude de 3.000 mètres environ. En cas de turbulence, le service sera purement et simplement coupé.

Malgré son accord, Bruxelles restera vigilante sur une chose : les tarifs. Viviane Reding, l'énergique commissaire chargée des la société de l'information et des média a mis en garde les opérateurs. « Si les consommateurs reçoivent des factures choquantes, le service ne décollera pas« , a-t-elle affirmé. Vu les tarifs communiqués par RyanAir, le voeu restera pieux.

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