Les serveurs Fujitsu Primergy tirent profit des processeurs Xeon E5
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
Le constructeur japonais vient confirmer la place des processeurs serveur de dernière génération d'Intel dans le datacenter et fait évoluer son logiciel d'administration afin d'en renforcer les performances.
À l'image de ses concurrents, Fujitsu a adopté le dernier né des processeurs pour serveurs Intel, le Xeon E5, qui lui permet de renouveler sa gamme de serveurs biprocesseurs x86 Primergy, disponibles aux formats tour, rack et lame. Les gains de performances globales constatés par le constructeur vont jusqu'à 70 %, confirmant les chiffres affichés par Intel (80 %).
La gamme Fujitsu Primergy sur plateforme Intel Xeon E5 est composée de six serveurs : une tour économique, Primegy TX300 S7 ; trois châssis rack, Primergy RX200 S7 (1U), Primergy RX300 S7 (2U) et Primergy RX350 S7 (évolutif 4U) ; deux serveurs lame (blade), Primergy BX920 S3 économique et Primergy BX924 S3 (haut de gamme double lame).
Administration et efficacité énergétique
L'accent est mis sur l'efficacité écoénergétique. Si les benchmarks d'Intel annoncent une amélioration de l'efficacité énergétique de l'ordre de 50 % sur les serveurs Xeon E5 face aux serveurs embarquant la précédente génération de processeurs Xeon, Fujitsu va plus loin. Certes, les nouveaux Primergy profitent du Xeon E5, mais Fujitsu a apporté d'autres améliorations intelligentes à son système, qui lui permettent d'affirmer que l'efficacité énergétique du RX300 S7, citée en exemple, serait de l'ordre de 94 %.
Cette affirmation a été mesurée : ce serveur a battu un nouveau record de performances écoénergétiques en étant le premier serveur au monde à passer sous la barre des 5000 ssj_ops/watt du test SPECpower_ssj 2008*.
Associer hardware et software
Comment obtenir un tel résultat ? Nous l'avons évoqué, Fujitsu part de la plateforme Intel Xeon X5, qu'il améliore en particulier avec une gestion simplifiée de l'alimentation. La troisième génération du logiciel ServerView Virtual I/O Manager, que Fujitsu livre avec ses serveurs de dernière génération, y participe également. Le logiciel permet la virtualisation des I/O (entrées/sortie) afin de rendre le datacenter plus dynamique. La migration, l'ajout et la récupération de profils de serveur virtuels sont pris en charge. De quoi réduire également le temps et les efforts nécessaires au redéploiement des images.
* Les résultats de benchmarks reflètent des résultats publiés sur le site www.spec.org le 6 mars 2012. La comparaison présentée est basée sur les serveurs simple noud les plus performants. Pour consulter les résultats SPECpower ssj2008 les plus récents : https://www.spec.org/power_ssj2008/results/power_ssj2008.html