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Muglia largué par Microsoft, atterrit chez Juniper

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

Robert Muglia a été remercié par Microsoft après «seulement» une vingtaine d'années d'activité. Mais Bob à déjà signé chez le nouveau géant des réseaux.

Robert Muglia (allias Bob) vétéran dans le domaine des logiciels, a été mis à la porte par Steve Ballmer en janvier dernier, après 23 ans de bons et loyaux services chez Microsoft.

Il a définitivement tourné la page  vendredi dernier après son dernier jour à Redmond, selon notre confrère Channel Insider.

Toutefois, il n'aura pas attendu pour rebondir. A peine parti, il rejoint déjà le spécialiste des réseaux à très haut débit Juniper Networks.
L'ex-boss de la division « Outils et Serveurs » de Microsoft  a en effet été recruté par l'équipementier, afin d'endosser les habits tout neufs de Vice-Président en charge des solutions logicielles.

Une impression de déjà vu
Muglia est le second ex- « Microsoftie » (employé de Microsoft) à débouler chez Juniper après Brad Brooks (ex-patron du marketing consumers de Windows) arrivé en janvier dernier.
Pour lui, il s'agira d'avoir la haute main sur l'ensemble des initiatives de l'équipementier réseau en matière logicielle. Il jouera un rôle d'autant plus stratégique dans la nouvelle organisation que Juniper a mis le focus sur le logiciel depuis des moi.
Les dirigeants vont sans doute demander à Bob Muglia d'enrichir et de développer l'écosystème autour de la plateforme Junos Space (hébergement des applications de tiers) et de l'OS maison (Junos).
Il rapportera directement à Kevin Johnson, CEO de Juniper, lui aussi ex-Microsoftie, qui se réjouit bien entendu de l'arrivée de Muglia.

Pas si loin de Redmond.
Tous ces ex-Microsoft chez Juniper Networks peuvent inciter à une question, pas si idiote que cela, surtout quand on connait les efforts de Microsoft en matière de réseaux et de Cloud.
Le géant de Redmond ne va-t-il pas à un moment se pencher sérieusement sur l'hypothèse d'un rachat de Juniper Networks ?
Les jurisprudences Nokia et Skype, tous deux dirigés par deux ex-Microsofties avant de tomber dans l'escarcelle de Microsoft, plaident pour cette idée que d'aucuns auraient pu trouver loufoque il y a quelques semaines encore.

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