Pas de parachute pour le patron de VU
Jean-René Fourtou cède la direction de Vivendi Universal à Jean-Bernard Lévy, qui à l'issue de l'assemblée générale des actionnaires du groupe a pris la présidence du Directoire.
Le nouveau patron de VU a confirmé les orientations du groupe, dans la ligne de la politique initiée par le successeur de J2M (Jean-Marie Messier) : « Nous nous concentrons sur la croissance organique. Nous n'avons pas pour objectif de faire des acquisitions majeures, nous n'avons aucune acquisition majeure au moins pendant deux ans« . Par ailleurs, Jean-François Dubos, secrétaire général de Vivendi Universal, a indiqué que Jean-René Fourtou, qui assurera la présidence du Conseil de surveillance, ne bénéficiera « d'aucune retraite complémentaire, aucune indemnité de départ d'aucune sorte, golden parachute ou autre« . Victoire mitigée de l'Adam Jean-René Fourtou, a défendu une résolution d' »écrêtement des droits de vote » visant à limiter les droits de vote au-delà de 2%, afin dixit l'ex-patron d'empêcher qu'un actionnaire puisse « prendre le contrôle de la société sans être obligé de faire une OPA« . Cette résolution était loin de faire l'unanimité au sein de l'actionnariat de VU, et en particulier de l'Adam (Association de défense des actionnaires minoritaires) et du fonds Proxinvest Active Investors qui s'y sont opposés. L'assemblée a retenu leur argumentation, et rejeté la résolution au nom du principe de bonne gouvernance : « une action une voix« . Rejet des résolutions de l'Appac De son côté, l'Appac (Association françaises des petits porteurs actifs) soumettait à l'assemblée trois résolutions pour obtenir trois sièges au conseil de surveillance. Elles ont été rejetées.
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