Risques de surdité avec l'iPod : Apple gagne en appel
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
Ce n'est pas l'iPod qui rend sourd mais l'usage que l'on en fait, a estimé un tribunal d'appel américain.
Apple vient de remporter une victoire dans un procès qui datait de. 2006. A l'époque, deux utilisateurs américains du célèbre iPod considèrent comme un dysfonctionnement de l'appareil sa capacité à atteindre un volume sonore de 115 décibels (db). Un niveau équivalent à celui émis par le tonnerre ou encore un atelier de chaudronnerie, dixit Wikipedia. De quoi rendre sourd plus d'un mélomane amoureux de son iPod, risque mis en avant par les plaignants.
Mais le tribunal d'appel fédéral de San Francisco ne l'a pas entendu de cette oreille. « Les plaignants n'ont tout simplement pas établi de faits montrant que l'utilisation de l'iPod entraîne des pertes auditives immédiates ou imminentes », précise le jugement rendu le 30 décembre, selon l'AFP. Un résultat qui confirme donc le jugement de première instance, dégageant ainsi Apple de toutes responsabilités de risques de surdité dans l'usage de ses baladeurs.
Loin de rester sourde aux inquiétudes de ses clients, la firme créée par Steve Jobs avait d'ailleurs anticipé les risques. Notamment en proposant une mise à jour du firmware pour limiter le seuil du volume sonore. D'autre part en informant (à coups de stickers) ses clients des risques de pertes auditives en cas d'écoute prolongée à volume élevé. Dans tous les cas, les iPod peuvent continuer à se vendre comme des petits pains. Au premier trimestre 2009, il s'en était vendu près de 230 millions.
En France, le problème de la gestion du volume sonore ne se pose pas. Apple est soumis au code de la santé publique qui limite à 100 db le niveau sonore autorisé pour les baladeurs. Une obligation à laquelle se soumet Cupertino depuis 2002. Les démêlés judiciaire de la firme à la pomme ne sont pas pour autant enterrés. Apple est entrée en conflit avec Nokia qui l'accuse de viol d'une dizaine de brevets.