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SaaS : pourquoi gaspiller près d'un tiers des budgets ?

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

Optimiser les dépenses SaaS n'est pas une option, mais une priorité pour les équipes en charge de la gestion d'actifs informatiques.

Ressources cloud et apps non exploitées, sur-dimensionnement. L'informatique hybride apporte sont lot de complexités et d'améliorations à fournir.

Une part non négligeable des budgets alloués au SaaS sont sous-exploités. Ainsi, près d'un tiers des dépenses de logiciels en tant que service (SaaS) (29%) et de logiciels desktop (31%) sont sous-utilisées ou gaspillées, selon le rapport « State of ITAM 2022 » de Flexera.

L'enquête internationale a été menée auprès de 465 décideurs et professionnels IT en charge de la gestion d'actifs informatiques au sein d'entreprises de plus de 1000 employés.

Aussi, pour 54% des répondants optimiser les coûts associés aux dépenses de logiciels est la principale initiative à entreprendre en 2022. Récupérer des licences de produits logiciels inutilisées ou sous-utilisées pour les réaffecter (49%) et améliorer la gestion du SaaS (48%) sont d'autres préoccupations majeures des professionnels interrogés.

Qu'en est-il dans la pratique ?

34% des répondants déclarent suivrent l'utilisation du SaaS globalement. 42% disent pister les licences logicielles dans le cloud public (« utilisation de votre propre licence », ou bring your own license, BYOL). Seulement 28% le font également lorsqu'il est question de conteneurs.

Coûteuse mise en conformité

Dans ce contexte, le recours a` l'audit s'est systématisé.

Les équipes en charge de la gestion d'actifs consacrent ainsi 83% de leur temps de travail à des activités d'évaluation. Un taux en hausse de 20 points en glissement annuel.

Produits SaaS, services du cloud public et logiciels sous licence. Microsoft, Oracle et IBM sont les fournisseurs les plus offensifs en matière d'audit de logiciels.

Une mise en conformité qui peut coûter cher. 24% des organisations ont payé chacune plus de 1 million de dollars au cours des trois dernières années en régularisations et pénalités.

(crédit photo © Shutterstock)

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