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Tiscali France serait repris par Telecom Italia...

Publié par La rédaction le - mis à jour à

L'information, révélée par la presse italienne, évoque une valorisation comprise entre 250 et 300 millions d'euros

La messe est dite. Selon le quotidien italien

la Republica, l'opérateur italien Telecom Italia va reprendre Tiscali France pour 250 à 300 millions d'euros. L'accord devrait être conclu lundi ou mardi prochain. C'est donc la fin d'un long feuilleton qui a agité le petit monde de l'internet français depuis plusieurs mois. Début mars, après avoir longtemps nié, la direction de Tiscali confirmait ce que tout le monde savait: la filiale française du FAI italien est à vendre. Plusieurs candidats étaient en lice: Neuf Télécom, Cegetel, Deutsche Telekom, Telecom Italia. A ce moment, la valorisation s'échelonnait entre 150 et 200 millions d'euros. Après l'abandon de Cegetel, les rumeurs évoquaient 250 à 300 millions de valorisation ce qui reviendrait à débourser une somme importante pour les 360.000 abonnés que compte la filiale française de Tiscali. Cette rumeur s'est aujourd'hui confirmée. Telecom Italia, avec Deutsche Telekom, apparaissait comme un des favoris pour cette reprise et un des seuls à proposer une telle somme. Sa position d'opérateur historique lui permet en effet de mettre en avant une surface financière importante et les moyens de ses ambitions. Depuis plusieurs mois, les rumeurs ne cessaient de grossir. Le groupe affiche en effet une dette nette de 317 millions d'euros à fin décembre, et doit surtout faire face au remboursement d'une obligation de 250 millions d'euros parvenant à échéance en juillet prochain. Il a déjà levé 170 millions d'euros grâce à la vente de différents actifs non stratégiques tels que ses activités en Autriche, Danemark, Norvège et Suède. Mais le compte n'y était pas. Malgré son discours rassurant: « la France est un marché stratégique, jamais nous ne partirons », des fuites dans la presse prouvaient qu'en fait, le groupe italien recevait discrètement les offres de la concurrence. Les salariés, au courant de rien, confrontés au double discours de leurs dirigeants, ont tout fait pour entamer des négociations afin de préparer un plan social. Malgré deux grèves très suivies, aucune discussion n'a pu être entamée. Vont-elles commencé aujourd'hui?

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