Zéro Forfait : encore un MVNO low-cost
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
Il faudra peut être adresser d'autres segmenhts pour se démarquer.
La crise favorise les offres cassées, la téléphonie mobile n'échappe donc pas à la tendance du low-cost. Après Simpleo et Simyo, un nouveau MVNO se lance donc sur le terrain du prix bas : il s'agit de l'offre Zéro Forfait lancée par Call In Europe.
Pour être tout à fait exact, Zéro Forfait n'est pas vraiment un MVNO mais le p-dg de Call In Europe, Patrick Gentemann, a signé un accord commercial avec SFR. On est donc très proche du modèle d'opérateur mobile virtuel.
Comme ses concurrents, Zéro Forfait se positionne d'abord sur le prix avec une facturation unique de 19 centimes la minute vers les fixes et les mobiles en France et de 9,5 centimes pour une sélection de 5 numéros. Le SMS est proposé à 0,085 centimes. « C'est une offre 100 % liberté et simplicité pour ceux qui en ont assez de l'opacité des tarifs et des dépassements de forfaits exorbitants », commente le p-dg.
Pas de services associés, pas de fioritures, pas de mobile fourni : l'offre est utilisable avec n'importe quel terminal desimlocké et est accessible sur Internet, dans les boutiques SFR, et dans certains débits de tabac. L'offre ne nécessite pas d'engagement de durée, ni de minimum de dépenses mensuelles.
Rien de bien neuf donc. Simyo qui s'est lancé en janvier sur le réseau de Bouygues Telecom propose également le même tarif, soit 19 centimes la minute, soit 11,80 euros par heure.
Certes, les prix compétitifs constituent une attente forte de la part des consommateurs mais trois opérateurs sur le même terrain (sans parler de Tele2 Mobile), c'est peut-être un de trop.
D'autant plus que les MVNO ont toujours autant de mal à émerger. Le parc des abonnés virtuels n'est que de 2,9 millions de clients au quatrième trimestre 2008, soit une part de marché encore marginale de 5,19% contre 4,88% en décembre 2007. Economique ou pas, à l'heure actuelle, il n'y a donc pas à manger pour tous le monde.