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Bug Bounty : le Pentagone s'offre (encore) les services de hackers

Publié par Ariane Beky le | Mis à jour le

Six ans après son premier bug bounty, le Département de la défense des Etats-Unis lance le programme « Hack U.S. » avec HackerOne.

Six ans après son premier programme de recherche de failles de sécurité à l'attention de tiers, le Département de la défense des Etats-Unis (DoD) organise un nouveau bug bounty sous l'appelation « Hack U.S. ».

L'opération est active jusqu'au 11 juillet 2022 via HackerOne, plateforme de mise en relation entre entreprises et hackers dits « éthiques ».

« Ce programme élargi est destiné à fournir aux chercheurs en sécurité le cadre et les conditions pour mener des activités de découverte de vulnérabilités dans les systèmes d'information du Département de la défense US accessibles au public, dont ses propriétés web, et lui soumettre ces découvertes », indique la communication du Pentagone.

Une enveloppe de 110 000 $, seulement ?

Seules les découvertes portant sur des failles « critiques » et de « gravité élevée » sont éligibles dans le cadre de ce programme de divulgation de vulnérabilités.

Les hackers éthiques et les chercheurs en sécurité tiers sont donc invités à identifier ces failles dans tous les « systèmes d'information accessibles au public, propriétés web ou données, exploitées ou contrôlées par le DoD ».

Est-ce le moyen de s'offrir les services de spécialistes à moindre frais ? L'enveloppe totale plafonne à 110 000 $. En moyenne, les primes varient de 500 à 1000 dollars par découverte. Les montants évoluant en fonction de la gravité des vulnérabilités identifiées.

L'initiative intervient au moment où HackerOne, référence du bug bounty, déclare avoir constaté qu'un de ses employés a accédé de manière illicite, puis détourné à des fins personnelles, des rapports de sécurité soumis par des chercheurs et hackers via son service.

(crédit photo David B. Gleason, CC BY-SA 2.0)

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