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Comment rendre vos applications Web plus résistantes aux techniques d’ingénierie sociale

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

On appelle ingénierie sociale la méthode qui consiste à exploiter les émotions et la faillibilité des utilisateurs humains plutôt que de s’appuyer sur des techniques de piratage sophistiquées, et la menace est immense pour les entreprises modernes. D’après les études collectées par Firewall Times, 98 % de l’ensemble des cyberattaques contiennent un composant d’ingénierie sociale à un degré plus ou moins élevé ; jusqu’à 90 % des fuites de données d’origine malveillante découlent d’une attaque par ingénierie sociale.

On appelle ingénierie sociale la méthode qui consiste à exploiter les émotions et la faillibilité des utilisateurs humains plutôt que de s’appuyer sur des techniques de piratage sophistiquées, et la menace est immense pour les entreprises modernes. D’après les études collectées par Firewall Times, 98 % de l’ensemble des cyberattaques contiennent un composant d’ingénierie sociale à un degré plus ou moins élevé ; jusqu’à 90 % des fuites de données d’origine malveillante découlent d’une attaque par ingénierie sociale.

Face à de tels chiffres, il paraît évident que la protection de vos actifs numériques — dont vos applications Web accessibles au public — doit devenir une priorité absolue. Si la nature sournoise des attaques par ingénierie sociale les rend particulièrement difficiles à contrer, vous pouvez malgré tout mettre en place certaines mesures pour aider vos applications Web à mieux résister. Intéressons-nous aux stratégies spécifiques et aux bonnes pratiques à appliquer pour protéger vos applications Web en contact avec le public.

Atténuation des risques liés à l’ingénierie sociale

Les études menées par Verizon montrent que les attaques ciblant les applications Web sont à l’origine de 26 % de l’ensemble des failles de sécurité. Dans ce contexte, il peut être intéressant de déployer les stratégies suivantes au sein de votre entreprise afin de protéger vos applications et de réduire le risque que vos collaborateurs soient victimes d’ingénierie sociale. Vous le savez certainement, aucune de ces stratégies n’est infaillible isolément, c’est pourquoi nous recommandons de mettre en œuvre plusieurs approches simultanées.

Sensibilisez et formez vos utilisateurs : l’information des utilisateurs représente la première ligne de défense contre les attaques par ingénierie sociale. Proposez à vos collaborateurs des formations régulières. Fournissez-leur toutes les informations utiles pour identifier les tentatives de phishing, et formez-les aux bonnes pratiques en matière de traitement des données sensibles. Pour ce qui est des applications Web, apprenez aux utilisateurs à vérifier l’authenticité d’un site, à déterminer si une connexion est sûre ou non sécurisée, et à comprendre qu’il est important de ne pas recycler ses mots de passe entre différents services. Cependant, n’oubliez pas que les utilisateurs finaux ne doivent en aucun cas être considérés comme seuls responsables : une assistance technologique sera toujours indispensable.

Respectez le principe du moindre privilège : vos collaborateurs doivent avoir uniquement accès aux ressources dont ils ont besoin pour effectuer leur travail, et pas à un fichier de plus. Du point de vue des applications Web, il peut s’agir de restreindre l’accès aux données et fonctionnalités sensibles et aux interfaces administrateur en fonction du rôle de chacun. Assurez-vous que vos utilisateurs disposent du niveau d’accès minimum dont ils ont besoin pour bien travailler : vous réduirez ainsi au maximum les dégâts d’une éventuelle attaque par ingénierie sociale. Gardez toutefois à l’esprit que les attaquants les plus habiles sont capables d’élever leur niveau de privilège, et appliquez à l’ensemble des comptes une protection forte par mot de passe.

Déployez l’authentification multifacteur (MFA) : la MFA n’est pas la réponse à tout, mais elle offre un niveau de sécurité supplémentaire en imposant aux utilisateurs de fournir au moins deux facteurs de vérification avant de pouvoir accéder au système. Cette couche de protection additionnelle suffit bien souvent à décourager les attaquants, même s’ils ont déjà réussi à accéder aux identifiants d’un utilisateur grâce à l’ingénierie sociale.

Réalisez régulièrement des audits de sécurité et des tests d’intrusion pour identifier les vulnérabilités de vos applications Web avant les hackers, réalisez régulièrement des audits de sécurité et des tests d’intrusion. Exigez que les tests d’intrusion incluent des simulations d’ingénierie sociale pour vous permettre d’évaluer le degré de préparation de votre équipe et identifier (et corriger) les éventuelles carences.

Pour une protection optimale, pensez aux solutions de pen testing as a service (PTaaS). À la différence des tests d’intrusion annuels, incapables de s’adapter aux cycles de développement modernes, le PTaaS vous aide à sécuriser vos applications Web de façon évolutive, en assurant une surveillance continue.

Créez un plan de réponse aux incidents : « Ne pas planifier, c’est planifier l’échec ». Dans le domaine de la cybersécurité, l’adage se vérifie plus que jamais. Assurez-vous que vous disposez d’un solide plan de réponse aux incidents qui inclut des procédures spécifiques en cas d’attaque par ingénierie sociale. Votre plan doit identifier les mesures immédiates à déployer pour contenir et atténuer l’attaque, ainsi que des plans de communication pour informer les différentes parties affectées.

Bonnes pratiques pour les développeurs et les professionnels de l’IT

Pour protéger vos applications Web contre les attaques par ingénierie sociale, vous devez adopter une approche active et rigoureuse. Indubitablement, le comportement humain sera toujours l’aspect le plus imprévisible de la cybersécurité. Vous pouvez toutefois adopter différentes mesures pour réduire le risque auquel votre entreprise est exposée et améliorer sa résilience. En mettant en œuvre les bonnes pratiques ci-dessous, vous contribuerez à mieux protéger vos applications Web accessibles au public.

Utilisez le protocole HTTPS et les certificats SSL : protégez vos applications Web en imposant le protocole HTTPS et les certificats SSL. La mise en place de ces certificats vous aide à protéger la confidentialité et la sécurité des utilisateurs de votre application Web, en garantissant le chiffrement des données, l’authentification de l’identité de votre site, et l’intégrité des données transmises.

Appliquez régulièrement les mises à jour et les correctifs : pour bien vous protéger des attaques qui ciblent les vulnérabilités connues, veillez à bien mettre à jour vos systèmes et vos logiciels en appliquant les correctifs de sécurité les plus récents. Cette pratique de sécurité fondamentale contribue en effet largement à repousser les attaquants potentiels en fermant les points d’accès connus.

Mettez en œuvre des procédures strictes de gestion des données : évitez les attaques par injection en validant rigoureusement et en assainissant les données saisies. Pour valider les saisies, vous pouvez vérifier que les adresses e-mail sont bien mises en forme, et vous pouvez assainir les paramètres de saisie en supprimant ou en échappant les éléments HTML ou SQL potentiellement dangereux.

Réalisez régulièrement une surveillance et des audits de vos applications Web : on ne peut gérer ce dont on n’a pas connaissance. C’est pourquoi il est vital de collecter et d’analyser régulièrement les données relatives aux performances de votre application Web. En suivant les performances et l’activité de votre application Web, vous serez en mesure de détecter les accès non autorisés, les fuites de données ou les attaques par déni de service de façon précoce, ce qui vous laissera le temps d’atténuer leur impact ou de les stopper net.

Pour une surveillance efficace, appuyez-vous sur des outils conçus spécifiquement pour détecter et bloquer les activités suspectes. Par exemple, les logiciels de Web analytics peuvent identifier les modèles ou les sources de trafic inhabituel et vous signaler toute activité de reconnaissance potentielle. Le pare-feu logiciel de l’application Web bloque les tentatives d’attaque en temps réel en inspectant le trafic entrant et en détectant les modèles malveillants.

Gagnez en résilience avec le PTaaS

Les tests d’intrusions représentent le meilleur moyen d’identifier les vulnérabilités qui se cachent au sein de vos applications Web. Malheureusement, l’intégration de nouveaux fournisseurs de tests d’intrusion peut s’avérer longue et coûteuse. La solution de pen testing as a service (PTaaS) d’Outpost24 propose une approche différente, qui combine des méthodes de test manuelles et automatisées pour assurer une surveillance stricte de la sécurité de vos applications et détecter les risques en continu.

Outpost24 dispose d’une vaste équipe d’experts internes chargés de passer manuellement en revue vos résultats sous la supervision d’un pentester chevronné. Cette méthodologie élimine le risque de faux positifs qui font perdre du temps à vos collaborateurs. Avec le PTaaS, toutes les vulnérabilités sont immédiatement signalées sur un portail sécurisé, où vous pouvez échanger directement avec les pentesters, sans attendre la production d’un rapport final pendant que les vulnérabilités restent exploitables.

Renforcez votre résilience face aux méthodes d’ingénierie sociale : parlez à un expert pour savoir comment intégrer le PTaaS d’Outpost24 à votre entreprise.