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Cybersécurité : quand les RSSI peinent à équilibrer les ressources

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

Le pouvoir des attaquants tend à surpasser les capacités dont disposent les responsables de la sécurité informatique pour protéger les organisations.

Les responsables de la sécurité des systèmes d'information (RSSI) redoutent de manquer de ressources (budgets et talents) pour faire face à la multiplication des menaces. C'est le principal enseignement d'une enquête* internationale réalisée par Forbes Insights avec le soutien de Fortinet.

Sous pression, 84% des RSSI interrogés pensent que les risques de cyberattaques vont augmenter. Or, 21% déplorent que les capacités des attaquants dépassent celles dont leur organisation dispose pour se protéger. Comment mieux se défendre ?

Le plus grand nombre (48%) déclare se concentrer sur l'intégration transparente de la sécurité des opérations réseau. 45% des responsables de la sécurité cherchent aussi à obtenir une meilleure visibilité de leurs environnements en s'appuyant sur des technologies d'analyse avancée. Par ailleurs, 44% disent adapter leur stratégie de cybersécurité à l'extension de la surface d'attaque.

Données clients et propriété intellectuelle

Protéger les données clients et la marque est citée comme la principale priorité par 36% du panel. La protection de la propriété intellectuelle de l'entreprise arrive ensuite (20%).

Cependant, les RSSI redoutent l'absence d'une stratégie de cybersécurité pleinement soutenue par le top management (citée par 35% des répondants) et largement diffusée dans l'entreprise (35% également).

Mais les budgets ne suivent pas toujours. Or, 36% des RSSI estiment que l'absence d'un budget adéquat a un impact significatif sur leur programme de cybersécurité.

Ils préféreraient d'ailleurs transférer des ressources de la prévention au renforcement de la détection et de la réponse aux incidents de sécurité (en y consacrant 40% de leur budget, plutôt que 36% en moyenne).

Selon une autre étude (NTT Security), le coût de la reprise d'activité après incident atteint en moyenne 1 million d'euros par entité dans le monde et 690 000 euros en France.

*L'enquête a été menée auprès de 209 RSSI de grandes entreprises (plus de 1 Md$ de CA). Amérique du Nord, régions EMEA et Asie-Pacifique sont concernées. (source : « Making tough choices: How CISOs manage escalating threats and limited resources. »)

(crédit photo de une : Ecole polytechnique / Paris / France on Visual hunt / CC BY-SA)

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