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GB: méga-panne dans un ministère: 80.000 postes victimes de XP?

Publié par La rédaction le - mis à jour à

La majeure partie des ordinateurs du ministère britannique du travail et des pensions, soit 80.000 postes, a subi une panne majeure: paralysie du système informatique durant 4 jours!

L'Administration britannique vient de connaître quatre jours de cauchemar. En début de semaine dernière, la majeure partie des ordinateurs du ministère britannique du travail et des pensions (

Department for Work and Pensions) a subi une panne majeure. Plus rien n'était accessible: ni les postes de travail qui refusaient de démarrer, ni Internet, ni Intranet. La panne a concerné 75 à 80% des machines du ministère soit environ 80.000 postes ce qui constitue l'une des pannes les plus importantes dans l'histoire du pays. Ce 28 novembre, la situation est revenu progressivement à la normale. Personne n'a encore calculé les conséquences financières (qui s'annoncent colossales) de ce plantage magistral. Quant à la cause de cette panne, certains au ministère évoquent un test de migration de Windows 2000 vers Windows XP qui se serait mal déroulé. Cette migration aurait involontairement concerné l'ensemble des clients connectés au réseau alors qu'elle était destinée uniquement à quelques postes (moins de 10) bien ciblés. Après installation de Windows XP sur les machines en question, les techniciens en charge du test auraient voulu appliquer un patch pour mettre à jour Windows XP. Et là, ce fut le drame. La commande réseau pour appliquer le patch n'a pas été envoyée aux postes testés sous XP, mais à tout le domaine, forçant les systèmes à être mis à jour en « live ». Au redémarrage, tous les postes sous Windows 2000 ont planté, affichant le célèbre écran « bleu de la mort ». En outre, les fonctions de récupération n'auraient pas fonctionné, le 'patch' ayant endommagé complètement les systèmes touchés. La situation a été si dramatique qu'une floppée de techniciens de chez Microsoft aurait volé directement depuis les Etats-Unis pour aider à remettre de l'ordre. Au ministère sinistré, on se contente d'indiquer que les systèmes d'urgence avaient très bien fonctionné. Les britanniques seront rassurés!

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